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Commentaire de N.E. Tatem

sur En temps de crise, davantage de précarité pour l'émigration


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N.E. Tatem N.E. Tatem 5 juin 2010 19:02

Salut.


Il s’agit de travailleurs qui ne niquent pas les pays d’accueil.

A propos de l’Algérie, la question mérite d’être posée. Ce pays qui a un vrai potentiel, y compris humain, tourne-en-rond. Les jeunes les plus dynamiques et intelligents de ce pays préfèrent le quitter, les raisons socio-politiques. Montée de l’intégrisme réducteur des libertés et la corruption des nationalistes au pouvoir depuis bien toujours. Les richesses sont utilisées avec un populisme ruineux. La grande mosquée de Bouteflika est l’illustration partfaite. 

Les chiffres existants de France datent de 2006, ils disent : 
  • La 1ère communauté d’émigrés est la portugaise avec 523 000 titres de séjours.
  • La 2ème ce sont les marocains avec 505 000
  • Et enfin les algériens avec 493 000
Les algériens qui s’exilent depuis les années 80 sont généralement francophones et diplômés, contrairement aux années 70, 60. Ils font cap plus sur la Canada où depuis 1980 quelques 100 000 algériens se sont installés. Tous sont universitaires ou aspirent de mener des vies d’entrepreneurs. On dénombre environ 20 000 aux USA.

Je ne pense pas que les émigrants se permettent de donner des leçons dans les pays d’accueil, eux qui vivent avec des profils bas... Il rasent les murs et ne lèvent pas les yeux.

Avec mes amitiés.

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