Le capitalisme est une saloperie, comme le communisme mais j’adhère au point de vue de jean-Pierre llabrés. d’ailleurs en Février 2005 je déposais sur le bureau de Ségolène Royal à Poitiers un dossier de fonds de pension national qui a été concocté par le Trésor Public dans les années 80. C’est l’usage noble de l’économie virtuelle (qui ne doit pas profiter qu’aux seuls banquiers) , à mon sens, car elle peut palier aux phénomènes temporaires de récession, due au différentiel de compétitivité entre l’Europe et la Chine. Quand ce différentiel s’estompera, on retrouvera l’économie réelle. Pour revenir à Frank Lepage, son point de vue est interessant dans son aspect critique, ce qui est déjà beaucoup, plus flou dans les propositions d’une nouvelle société. Pour généraliser, on peut s’interroger sur la manipulation des individus par les systèmes (politiques, économiques, religieux).
Ce n’est pas un problème qui date d’hier et qui n’est pas limité au seul capitalisme.
C’est à se demander si tout système créé par l’homme n’est pas pervers dans la mesure où il cherche à fagociter la liberté de l’individu. Mais alors, faut-il créer des sociétés sans systèmes ? Michel Potay a répondu OUI, mais à ma connaissance, il est le seul. Pour en arriver là, il faudrait que l’individu soit doté d’une autonomie énorme qu’on a du mal à imaginer aujourd’hui : l’homme a été tellement conditionné qu’il a oublié qu’il pouvait marcher tout seul.