lol, le toubab n’aura jamais la patience.
fins de mois difficiles georges ?
la famille africaine c’est comme un morceau de bois, solidaire, comme disait un de mes professeurs africains de psychologie, la famille ça tient chaud.
inutile de dire qu’il existe toutes sortes de familles africaines des meilleures et des pires, la famille africaine élargie englobe tout le monde noir de la colombie à la papouasie nouvelle guinée
bon ce qui me fait rire c’est l’énervement dans la méthodologie, poussé jusqu’à la négation radicale d’une caractéristique essentielle de l’objet étudié, je vous propose plutôt l’angle d’étude suivant : comprendre l’afrique c’est comprendre la famille, comprendre la famille c’est comprendre l’afrique. peut-être, contrairement à ce que pense le muzungu, la famille n’est pas une variable d’ajustement, voyez-vous mon cher yang, pour le transport scolaire, soit on considère qu’il n’y a pas assez de bus, soit on considère qu’il y a trop d’enfants
et il est étonnant encore que toute la littérature africaine regorge de ce sentiment de chaleur et de plénitude apporté par le lien social, pas un africain n’a pris sa plume pour écrire contre ce harcèlement familial, quelques railleries par-ci par-là tout au plus pour dénoncer avec pudeur les excès les plus grossiers
et quand ce qui manque si terriblement aux sociétés occidentale est précisément le lien social tué ici par la télé, les voitures et les chiens, quand ce que vous critiquez est précisément ce dont les occidentaux ont besoin et ce qu’il faut qu’ils aillent chercher en afrique
bon je vous trouve néanmoins courageux en attaquant de façon radicale justement ce qui est inattaquable, mais la famille en afrique ce n’est pas le problème c’est la solution, bon c’est un peu comme si vous vous attaquiez à la générosité et à la patience en même temps