l’homme clé :
Laurent Le Mesle
D’aucuns y voyaient de la part du gouvernement « un symbole fort de verrouillage de la justice », à quelques mois seulement de la possible perte, par Jacques Chirac, de son immunité présidentielle. Reste que la seule procédure visant aujourd’hui Jacques Chirac est ouverte à Nanterre – un volet marginal de l’affaire des emplois fictifs – et relève de la cour d’appel de Versailles. Par ailleurs, le rôle du procureur général – plus particulièrement à Paris – n’a que peu d’influence sur l’instruction des « affaires » sensibles. L’essentiel des initiatives est pris au niveau du procureur de la République. Le procureur général a davantage pour mission d’informer la Chancellerie sur le contenu des dossiers.
Hier, Laurent Le Mesle a insisté sur l’excellent souvenir qu’il gardait de son passage à l’Élysée, « certainement la principale fierté de [ma] carrière professionnelle », bien meilleur que son poste de directeur des affaires criminelles et des grâces, d’où il avait été évincé par Elisabeth Guigou, alors ministre de la Justice.
Mourmelon oui, pas Boulin