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Commentaire de morice

sur Robert Boulin malmené une nouvelle fois


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morice morice 9 juin 2010 15:34



Yann Gaillard, qui, lui aussi, affirme avoir appris, de Mestre en personne, vers 2h dans la nuit du 29 au 30 octobre, la découverte du corps du ministre…Le procureur général s’est abstenu aussi d’interroger Christian Bonnet, alors ministre de l’Intérieur, qui, lui aussi, affirme avoir été réveillé entre 2 heures et 3 heures dans la nuit du 30 octobre 1979, pour la même raison que Raymond Barre : « on » avait découvert le cadavre de Boulin.

« Quant au procureur général de Versailles, notoirement lié au SAC , il s’est, à la même heure, rendu sur les lieux de la « découverte ». Or, c’est officiellement à 8 h 40 le 30 octobre que le corps du ministre a été trouvé par une patrouille de gendarmes motocyclistes baignant dans les 50 cm d’eau d’une mare de la forêt de Rambouillet »

SAC : Service d’Action Civique, milice du parti gaulliste, chargée de basses besognes et des coups tordus, dissoute en 1982 après la tuerie d’Auriol. Jacques Foccart et Charles Pasqua en ont été de hauts responsables

qui est alors « procureur général de Versailles » ?  Bruno Chalret.

À propos des menaces de mort, Jacques Paquet, ancien chef de cabinet de Robert Boulin, témoigne de menaces très précises venant de membres du SAC dirigé par Charles Pasqua, conseiller influent puis Ministre de l’intérieur de Jacques Chirac, lors du passage de Boulin au ministère de l’Économie et des Finances (de mars 1977 à mars 1978).

Or, ces menaces écrites adressées à Robert Boulin, conservées par son inspecteur de police, n’ont jamais versées au dossier.


Marie-Thérèse Guignier, administratrice de biens judiciaires, ex-membre des cabinets ministériels de Robert Boulin et intime des milieux gaullistes, est réveillée dans la nuit du 29 au 30 octobre 1979, entre 1 h 30 et 2 h 00 du matin, par un ami proche, Louis-Bruno Chalret, à l’époque Procureur général près la Cour d’appel de Versailles.

Chalret lui apprend que l’on a retrouvé le corps de Robert Boulin dans les étangs de Hollande.

« Et là », déclare-t-elle, « il se couvre, il appelle tout le monde sur le REGIS (le réseau téléphonique interministériel de l’époque), c’est-à-dire l’Élysée, Matignon, probablement l’Intérieur et la Chancellerie ».

Lié au SAC et aux réseaux Foccart, Louis-Bruno Chalret s’est immédiatement rendu sur place avec une équipe d’hommes sûrs : « On a tout fait minutieusement, comme il fallait. J’ai tout surveillé. Rien n’a été laissé au hasard », dit-il à Marie-Thérèse Guignier, en qualifiant cette affaire de « truc à emmerdes ». Son amie résume ainsi le rôle actif qu’il a pu jouer cette nuit là : « Il était l’homme qu’il fallait pour ce genre de choses ».


COMMENT l’A -T-IL SU, Chalret ????

« On a tout fait minutieusement, comme il fallait. J’ai tout surveillé. Rien n’a été laissé au hasard » »


« IL » a tout fait ??


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