Le FMI est le bras armé d’une politique tout à fait cohérente depuis les accords scélérats de 1973 ; la privatisation du monde.
La dette des pays a, en effet, commencé en 1974, juste après que le système financier ait retiré le pouvoir de création de l’argent aux états, et même leur pouvoir d’emprunter directment aux banques centrales.
La privatisation, donc, du pouvoir de création de l’argent, était la mesure charnière qui amorçait le processus global de privatisation et de financiarisation du monde, qui n’a fait que s’étendre depuis.
On empêche les états de créer de l’argent, on provoque donc volontairement leur endettement, avec l’appui actif de tous les milieux financiers (bourses, banques, organismes financiers, spéculation) et, une fois les pays endettés........... interviennent les officines de ces institutins financières ; Banque Mondiale, OMC, FMI, pour procéder au démantèlement des fonctions des états (protection sociale, salaires minimums, services sociaux), et procéder à la privatisation des ressources, des entreprises, des services..
Les états ne sont plus que des coquilles vides, livrées entièrement aux mains des prédateurs financiers, qui procèdent ainsi à l’établissement du système qu’ils ont eux-mêmes enclenché ; celui, globalisé, de leur domination sur un monde privatisé.
PARTOUT où le FMI est intervenu, avec ses recettes et méthodes « d’aide aux pays endettés », on a assisté aux détériorations des conditions de vie, à la paupérisation croissante des populations, à la destruction de tous les systèmes de protection sociale, au bénéfice de la finance.
L’Argentine est, à cet égard, un exemple particulièrement édifiant.
Plongée dans une crise d’une gravité sans précédent, à la suite de l’imposition des mesures du FMI, en 2001, (plus de 50% de sa population en dessous du seuil de pauvreté) prise à la gorge, elle a été en proie aux émeutes (de la faim) que tout le monde a encore en mémoire.
Il lui a suffi de se déclarer en cessation de paiement de ses dettes, d’abandonner la parité peso-dollar (imposée par le FMI), puis, des mesures prises sous la présidence de Kirchner, (je cite) :
Néstor Kirchner exerce la fonction de président de la République argentine de 2003 à 2007. Il renégocie la dette du pays en 2005 (en fait, il refuse le remboursement de trois quarts des 100 milliards de dollars de dette extérieure). Il gèle les tarifs énergétiques et du transport, et taxe très fortement les importations, il relance l’activité économique (+ 50 % en cinq ans) soutenue par les dépenses publiques, et double la masse salariale (de 2003 à 2007), pour repartir vers la croissance, et améliorer sa situation
Ainsi, de 2003 à 2007 le PIB repart à 9 % de croissance annuelle, en produisant une réactivation économique dans tous les secteurs, une forte réduction de la pauvreté et un retour de la classe moyenne.
Depuis 2003, l’Argentine semble avoir repris le chemin de la forte croissance économique et de l’augmentation des salaires.
Preuve que le FMI et ses « recettes » constituent le plus grave danger pour les démocraties, et plus globalement, pour les états, puisque sa politique est l’éxécution fidèle du plan global de privatisation du monde, orchestrée et imposée par la dictature des « marchés », et des puissances financières.
14/06 08:16 - sisyphe
13/06 16:24 - Cpt Anderson
Cet article devrait être épingler et rester longtemps en haut de l’affiche ainsi que les (...)
13/06 16:19 - sisyphe
Oui ; Camus était, avant tout, un homme de compromis et de PAIX (comme il a essayé de le faire (...)
13/06 15:37 - JJ il muratore
Sisyphe, vous connaissez bien Camus et je ne puis douter de votre sincérité. Partager la même (...)
13/06 09:03 - BA
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12/06 20:35 - edzez
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