Emmanuel Lévy qui a répercuté le mensonge présidentiel sur le site internet de Marianne le 3 juin
dernier.
Lévy rappelle ces phrases effectivement prononcées avec grande
éloquence par notre avocat d’affaires de Président, lors de l’émission Face
à la crise de février 2009 : « Je veux qu’on tranche la
question angoissante du hors bilan. A quoi ça sert de fixer aux banques
des ratios de solvabilité sur leur bilan si on les autorise à avoir à
côté un hors bilan ? (…) C’est ce qu’on appelle la titrisation. C’est-à-dire que
chaque jour, les banques consentaient un prêt à 10h00 du matin, le
revendaient à 17h00 le soir, prenaient la commission, le
déstockaient, le mettaient dans ce qu’on appelle un SPV et mutualisaient
ce mauvais risque. »
Il s’agit des « obligations foncières » auxquelles seuls le Crédit
foncier et le Crédit immobilier étaient autorisés auparavant ; avec
cependant cette différence de taille, que les banques françaises qui
s’aventuraient dans la titrisation, avaient été jusque là obligées de
garder ces créances dans leurs bilans, contrairement à leur consœurs
américaines qui pouvaient les extraire de leurs bilans et continuer
ainsi à accroître, sans aucune retenue, la masse de crédits
hypothécaires accordés à leurs clients ! C’est la raison pour laquelle
les banques françaises n’avaient jusqu’ici pas beaucoup donné dans la
titrisation.