Rense.com, F. William Engdahl, 10 juin 2010
Le régime Obama et les hauts responsables de
BP s’affairent frénétiquement, non pas à arrêter le pire désastre
pétrolier du monde, mais à cacher l’ampleur réelle de la catastrophe
écologique. Des chercheurs expérimentés nous disent que le forage de BP a
touché l’une des voies de migration du pétrole et que la fuite pourrait
perdurer des années, à moins que des mesures décisives soient prises,
quelque chose qui semble très éloigné de la stratégie actuelle.
Lors d’une discussion récente, Vladimir
Kutcherov, professeur à l’Institut royal de technologie de Suède et à
l’université pétrolière et gazière de l’État russe, a prédit que
l’actuel déversement de pétrole qui inonde le rivage zunien du Golfe du
Mexique « pourrait durer des années et des années pendant de nombreuses
années. » (1)
Selon Kutcherov, un spécialiste de premier plan
de la théorie de l’origine inorganique (abiogenic,
non issu de la décomposition d’organismes vivants) du pétrole dans les
profondeurs, « BP a foré dans ce que nous appelons un "canal de
migration", une profonde faille où les hydrocarbures sont générés dans
les profondeurs de notre planète, migrent vers la croûte terrestre, et
sont accumulés dans les roches. Quelque chose comme Ghawar en Arabie
saoudite. » Ghawar, le champ pétrolifère le plus prolifique du monde,
produit des millions de barils par jour depuis près de 70 ans, et la fin
n’est toujours pas en vue. D’après la science abiotique, Ghawar comme
tout gisement pétrolier et gazier géant partout dans le monde, est situé
sur un canal de migration similaire à celui qui fait la richesse
pétrolière du Golfe du Mexique. .....
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