Quelques commentaires sur l’article.
Lorsque le réacteur Enrico Fermi a fondu les plombs il y avait là un ingénieur français, envoyé par EDF, et il a assisté à toute la manip. Ca lui a donné des idées sur la détection de la fusion, de la rupture d’étanchéité sodium/eau. Pour le compte d’EDF il a ensuite passé trois brevets qui ont été utilisés sur Phénix et SuperPhénix. Et les systèmes ont bien fonctionné sur ces deux surgénérateurs.
Les Américains ont renoncé à mettre des surgénérateurs dans leurs sousmarins, mais pas les Soviets, ils sont même arrivés à y implanter des réacteurs au plomb-bismuth au lieu du sodium. Tout cela à partir du centre d’essais d’Obninsk. Mais ils ont renoncé au plomb-bismuth du fait de la corrosion créée par cet alliage et d’autre part, par la réaction physique / thermique plomb-eau qui est plus dévastatrice que la réaction chimique sodium + eau. La réaction sodium-eau ne produit que de l’hydrogène, et si le circuit reste étanche avec ses double parois, et bien l’hydrogène ne brûle pas et reste dissous dans le sodium, le tout c’est d’avoir le système à détecter la présence d’hydrogène dans le sodium. C’est toujours l’eau qui rentre dans le circuit sodium et pas l’inverse car la pression de l’eau est toujours très supérieure à celle du circuit sodium. Et les détecteurs fonctionnent bien.
L’Amiral Rickover était effectivement une figure, et les réacteurs à eau pressurisée ont été développés tout simplement parce que dans un sousmarin il peut y avoir de la gite, donc pour un réacteur « bouillant » les combustibles pourraient ne plus être dans l’eau.. Alors que si le circuit primaire est complètement sous eau en dessous des caractéristiques critiques de l’eau il n’y a pas ce risque de déjauger les combustibles, et de ne plus les refroidir.
Mais si vous êtes intéressés par les accidents nucléaires, je vous signale le site :du gars Johnston. Il doit être plus complet que le site de l’AIEA.
Les accidents dans les centres militaires, les centres civils, les accidents pendant les essais militaires, les accidents sur les centrales.. et les accidents industriels et médicaux qui sont de loin les plus importants en nombre de blessés et de morts.
Mais fondre du combustible ça c’est produit en France, deux fois sur les UNGG de St Laurent. Conséquences sur l’envirronnement : Rien... A peu près autant qu’à TMI.
TMI dont maintenant le batiment réacteur nettoyé se visite comme un musée.
Tchernobyl également est le premier centre touristique d’Ukraine devant le monastère de la Laure de Kiev, les escaliers d’Odessa, c’est devenu un vrai business avec l’aspect retour à la vie sauvage, ours, élans, loups..... En Juin 1990, visitant le site bardé de compteur, autour de la centrale et dans la ville de Pripyat le débit de dose était 60 fois supérieur à la radioactivité naturelle du bouclier caucasien Le bouclier caucasien n’est pas granitique et le débit de dose naturel y est très faible ; ce qui fait que 60 fois le naturel local nous ramenait au naturel de la Bretagne...
Il faut avoir des idées sur les ordres de grandeur en la matière, sinon on raconte vite n’importe quoi.
@+
16/06 23:56 - Gasty
Parce que vos insinuations ne sont pas détestable ? Vous parlez de mensonges, alors faites (...)
16/06 18:07 - morice
ça sert à quoi vos délires ? A rien : allez vous VENGER ailleurs !
16/06 18:06 - morice
20 juin 2010 : Manifestation contre l’EPR et pour les Enr Le collectif « STOP-EPR, ni à (...)
16/06 18:04 - morice
De plus il connait le secret du chapeau de Daniel Gérard . j’ai eu une vie un peu plus (...)
16/06 18:02 - morice
16/06 13:26 - COLRE
@Gasty, Puisque l’auteur vous invite à l’incursion et que vous (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération