Les journalistes ?un grand nombre vient d’être licencié
La boulimie du groupe, ses aventures financières risquées,depuis Colombani-Minc seraient plutôt à pointer (voir liens)
"Le capitalisme médiatique, c’est aussi la soumission à la brutalité
du marché qui se moque des chartes déontologiques et des pieux
engagements. En 1997, Jean-Marie Colombani confessait sa découverte de
cette réalité du monde des affaires : « Il est rare qu’un journaliste
plonge dans le milieu des affaires. Il y a donc eu pour moi une part de
découverte. J’avoue donc une certaine candeur en vous disant que l’idée
que je me faisais du capitalisme n’était pas celle de la jungle, mais
d’un monde codifié où une parole est une parole . » Reste que Le Monde sous Minc,
Colombani et Plenel est devenu un prédateur dans cette « jungle » et que
le candide a fait preuve par la suite de la violence requise dans ce
« milieu tempéré »
Prédation, expropriation des salariés, système de connivences : le
départ probable d’Alain Minc marquerait la fin d’une époque pour Le
Monde. Mais la nouvelle équipe ne semble pas s’inscrire dans une
stratégie de rupture par rapport aux évolutions observées depuis 1994.
Et, plus généralement, c’est la question de la marchandisation et de la
financiarisation du secteur de la presse qui est une nouvelle fois posée
à travers le cas du « journal de référence ». (Rzepski)