Internaute,
C’est bien plutôt le résultat explosif de la rencontre de deux phénomènes de société : la valeur fric et bling-bling et l’enrichissement spectaculaire, dans le sport (merci Darmon, copain de Sarko et grand ordonnateur du foot-business) mais aussi dans le spectacle et la banque de personnes qui ont désormais « more money than they were educated for » (désolé d’écrire en anglais, mais les joyeuses teutonneries ci-dessu m’ont oté tout complexe, et je trouve cette expression difficile à traduire).
Cela n’a rien à voir avec les origines des joueurs - on notera d’ailleurs, dans un premier temps, que la pauvreté et l’exclusion suscitent souvent la hargne et l’énergie nécessaires pour réussir. Mais quand on se trouve en quelques trimestres adulé, gâté, pourri à coup de millions d’euros, qui pourrait bien garder la tête froide.
Bien des gladiateurs de la Rome antique vous le diront !
Plein d’acteurs et d’actrices développent des caprices de Diva tout aussi insupportables que les crises d’enfants gâtés des Bleus. Seulement l’attention n’est pas focalisée sur eux à ce point.
Et si le problème fondamental était cette obsession du foot, ultime refuge du patriotisme, unique sujet de conversation ?
Qu’on dégonfle la baudruche, que le foot redevienne un sport d’abord pour les joueurs !