Il y a mieux comme raisonnement.
C’est un raisonnement d’entreprise. Mais au niveau macroéconomique, c’est infiniment moins convaincant.
D’accord, le profit n’est pas dépassé. Mais il ne faut plus laisser les entreprises seules, décider du mode de DESTRUCTION DES RESSOURCES , ou de leur affectation, qui est justement en cause. C’est par cupidité sur quelques millions de dollars supplémentaires en dépenses de sécurité d’installations, que BP a causé la pollution marine du Golfe du Mexique. Une pollution qui, correctement calculée ruinerait définitivement BP et dissuaderait les entreprises similaires à investir dans des technologies non maîtrisées, celles du forage à grande profondeur marine.
Si les principes de précautions étaient appliqués aux 400 nouveaux produits chimiques inclus toutes les années dans les processus de production en Europe, alors les entreprises y réfléchiraient à deux fois avant d’investir et calculeraient de manière plus serrée leurs anticipations de profits.
C’est aux États et aux collectivités de faire prendre en compte ces risques et ces coûts par les entreprises. D’où l’intérêt à investir dans des technologies propres qui, du coup, seraient plus compétitives.
Les rayons du soleil sont gratuits, illimités et en abondance sur toute la planète, cela vous fait quand même des économies de 80 dollars le baril équivalent pétrole actuellement, avec la pollution en moins. Et cela ne coûterait que les centrales solaires et le câblage nécessaire ainsi que les taxes. Économiquement, l’énergie solaire serait profitable à long terme, en attendant le retour sur investissement qui serait plus ou moins long comme c’est souvent le cas pour les investissements d’infrastructures.
Hors les emballages, la France produit annuellement quelque 22 millions de tonnes de déchets ménagers (en comptant 340 kg de déchets ménagers par habitant pour une population française de 64,3 millions d’habitants en 2009). Sans compter le méthane récupérable, il y a de quoi transformer,sur quelques années, tout çà en engrais compost et régénérer toute la terre française qui s’appauvrit en ruissellements et en pertes de 1 tonne par hectare de terre cultivée dans le meilleur des cas (5 t en sol nu). Autre bénéfices, moins d’engrais phopshatés ou azotés. Moins de pollutions marines, ou de celle des nappes d’eau. Autant de gagné. Je ne sais pas si les entreprises s’y retrouveront, mais à coup sûr, c’est tout bénéfice pour les nations, du moins pour beaucoup de collectivités. Plus que vous ne croyez.
Bien sûr, ce sont des calculs, des initiatives et des investissement qui se réalisent par les Etats et les collectivités, en associant les entreprises dans des niches « profitables ».
DANS TOUS LES CAS, LE SACCAGE DES RESSOURCES, TOUTES LES RESSOURCES, DOIT ÊTRE COMPTABILISÉ.
Ce que je désapprouve dans votre article, c’est cette condamnation d’une expérience verte qui n’a pas encore connu la grande échelle, et qui ne peut encore avoir fait ses preuves. Tandis que le modèle que vous défendez implicitement a produit des preuves qui le condamnent définitivement.
27/06 22:58 - pecqror
Humour noir, pourquoi ? Bp a financé la campagne présidentielle d’Obama.D’ailleurs (...)
25/06 13:31 - rastapopulo
25/06 13:25 - rastapopulo
Désolée ça n’a rien de personnel mais ça me permet de constater que la haine de (...)
24/06 21:07 - Robert Biloute
Effectivement je me suis bien cramé sur cette histoire de charbon.. j’ai dit (...)
23/06 19:08 - Eloi
>> tu es pas pro nuke ? | et qui dirige les grosses industries ? Concernant le (...)
23/06 14:00 - rastapopulo
alors que nous avaons un réseaux qui peut tenir 30 ans sans rien, les écolos de type (...)
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