Ah, oui, tiens, une chose, encore : venant de quelqu’un qui avoue n’avoir lu l’article qu’en diagonale (à moins que ce soit fait depuis), je m’étonne de cette opinion si tranchée. Donc selon vous, je suis un sioniste qui se fait passer pour un antisioniste pour descendre Dieudonné à l’aide d’une « architecture » typiquement sioniste, dont vous allez me donner les « modules ». Je précise que ces « modules », je les attends avec intérêt, mais quelque chose me dit qu’il s’agira plutôt de procédés argumentatifs nullement typiques du sionisme.
Mais si vous me permettez de préciser quelque chose : même si le sionisme n’est nullement une idéologie monolithique (déjà, il existe des versions athées et religieuses du sionisme), il me semble qu’aucune de ses variantes ne nie à Israël son caractère de « patrie des juifs du monde entier », statut que, précisément, je lui dénie dans cet article de mon blog, dont vous pourrez au passage noter qu’il a été publié il y a deux semaines et vers lequel un lien du présent article pointe. De fait, même avec une vision extrêmement large du sionisme, on ne peut guère me considérer comme sioniste.
Je ne fais pas non plus partie de la confrérie des zélés promoteurs de la destruction d’Israël, mais ma position me placerait néanmoins dans le camp des antisionistes.