Il n’y a pas de différence majeure de démographie dans les pays d’Europe de l’Ouest. Les pays à faible taux de natalité compensent cette faiblesse par l’immigration. L’Espagne par exemple, avec un taux de natalité le plus faible de la zone a vu sa population augmenter deux fois plus vite qu’en France.
Il est essentiel que les organismes de notation soient indépendants des gouvernements, et particulièrement pour les démocraties électorales. On voit bien comment la tentation de truquer les chiffres pour tromper les créditeurs peut mener à des catastrophes par l’absence de repères stables. Par exemple, en Argentine, les taux d’intérêts sont indexés sur l’inflation. L’INDEC, office gouvernemental, publie en conséquence des chiffres totalement décorellés de la réalité de l’inflation vécue par la population (10% officiels en 2007 et 2008 contre 30% réels).
Le meilleur moyen de ne pas dépendre des financiers reste encore de ne pas voter des budgets en déficit., comme se l’interdit désormais l’Allemagne Si encore, comme au Japon, notre épargne domestique suffisait à financer nos déficits, le problème resterait à l’intérieur de nos frontières. Mais les 2/3 de la dette est financée par l’Etranger. Il est donc logique que ces épargnants qui nous ont fait confiance demandent des garanties de remboursement face à un système obsolète qui a été développé dans un contexte socio démographique totalement différent.
L’idéal aurait été l’autodiscipline, mais pour des raisons culturelles, nous en sommes incapables.