Je n’ai fait que répondre à cet article, que je trouve honteux.
Honteux parce qu’il évoque une collusion des gens de gauche avec l’extrême-droite, et qu’il leur attribue des « soutiens » totalement fantasmés.
Je n’ai fait que pointer ces invraisemblances et ces amalgames, totalement abusifs.
J’ai, par ailleurs, pointé, dans le discours de l’article, des éléments tout à fait objectivement collusifs avec l’extrême-droite ; « l’invasion », l’assimilation des musulmans de France à des régimes islamiques, la collusion avec les forces d’extrême-droite, pour des provocations, des dénonciations, des rejets, une globalisation des intentions et des comportements de la majorité musulmane à la frange intégriste.
Je persiste et je signe en disant que cet article est hionteux, par les amalgames et les rapprochements qu’il opère, et je défie quiconque de me prouver le contraire.
Personnellement, je suis agnostique, et contre TOUTES les religions ; contre tous leurs excès, mais certainement pas contre les croyants qui réservent leurs croyances et leurs pratiques à leur sphère privée ; c’est leur droit le plus strict dans un état laïc, et, que je sache, aucun d’entre eux ne demande de « remplacer les lois de la République par les lois d’Allah ».
Le combat laïque doit se mener contre les intégrismes de toutes les religions, et veiller à ce qu’ils n’influent pas sur les lois et coutumes de la République, sans généraliser, ni fustiger une seule communauté, comme c’est le cas dans cet article.
L’assimilation gauche-extrême droite est totalement abusive aussi, et je ne permettrai pas à l’auteur d’oser ce rapprochement, sans pointer ce qui, dans son propre discours, et dans ses PRATIQUES (apéro saucisson-pinard, à côté de tous les groupuscules identitaires et racistes), relève, justement, de cette collusion avec l’extrême droite.
Avant d’accuser (faussement) les autres, il me parait nécessaire de balayer devant sa propre porte ; que Riposte laïque le fasse, et prouve qu’elle ne s’associe pas aux pratiques les plus excluantes et racistes, c’est tout.