Voyez ci-dessous le texte de l’article expurgé des références à notre
équipe de football :
« Un concentré de la vie quotidienne : un
agent SNCF agressé, une grève paralysante qui s’ensuit, franciliens
bloqués, les journaleux dans les gares, micro trottoir des “otages”
éructant. Ou encore, tel employé viré, par solidarité les collègues qui
se mettent en grève et menacent de tout faire péter par l’intermédiaire
du sélectionneur CGT local. Cette affaire sud africaine, dans ses
développements, est vécue et traitée de la façon la plus banale qui soit
: Un fait social avec l’ensemble des ingrédients nécessaires à son
entretien médiatique qui ipso facto obtient un traitement digne d’un bon
fait divers.
Concordance des temps. c’est un peu aussi délirant que
des étudiants en grève ou des grévistes sans papiers. Mais ça tombe
également mal, à 3 jours d’une journée de mobilisation intersyndicale
contre la réforme des retraites.
Mais, vont-ils au moins perdre une
journée de salaire ? Que nenni !
A l’image de notre société ? Pas si
simple.
Privé du cirque (mais pas du grand guignol !), le peuple
français n’a plus que le pain, mais la ration diminue. »
C’est
à dire que ce petit paragraphe pisseux et sans cohérence fait à partir
de phrases séparées par des pans entiers de comparaisons oiseuses est la
partie de l’article qui s’occupe véritablement du sujet ?
Bravo
monsieur.
Il s’agit d’utiliser le football comme métaphore pour
autre chose. Soyez maudit. Soyez maudit pour ce procédé racoleur comme
une vieille pute, qui vous permet d’effleurer des tas de choses.
Effleureur sans profondeur, vous écrivez un article qui ne fait
qu’énumérer des problèmes sans apporter aucun élément en les mettant en
regard avec les problèmes de l’équipe de France, alors que rien ne
justifie cette comparaison, si ce n’est votre désir de surfer sur la
vague d’invectives et de pseudo-analyse inintelligentes déversées par
des connards qui utilisent la surmédiatisation des difficultés de
l’équipe de France pour faire parler d’eux. Au final, votre article est
vide, et ce vide est le reflet d’un autre vide chez vous, anatomique,
celui-ci. Soyez maudit, Rodolphe.
Typhon