"Ce qui a tué l’Union soviétique, outre la guerre, était une forme particulière de mensonge qui détachait la réalité de la valeur de la réalité de la production.«
Cette comparaison est tout à fait pertinente à mon sens. Il y avait toutefois autre chose qui posait problème en Union Soviétique, c’était sa structure »top-bottom« , c’est-à-dire que tout devait être dirigé d’en haut, décourageant ou réprimant toute initiative individuelle. Cette problématique est hélas aussi présente dans l’occident actuel : l’agrégation entre les mains d’un même clan des pouvoirs politiques, économiques, médiatiques, et dans une moindre mesure judiciaire, conjugué à la pression salariale, conduit à un quasi-monopole du champ d’action possible par une caste de privilégiés.
L’Occident actuel doit mourir pour renaître. Les actions de »relance« des gouvernements sont criminelles, car elles renforcent les exploiteurs et dépossèdent par la dette les travailleurs de la maîtrise de leur, de notre avenir.
La solution pour moi est une synthèse du communisme et du libéralisme : communisme, car il faut à tout prix éviter l’accumulation de l’argent. L’héritage doit être avant tout immatériel : transmission de valeurs, de savoirs, d’une histoire. Les plus forts, les plus habiles, méritent une reconnaissance sociale ; pas d’accumuler des fortunes. »A chacun selon ses possibilités, à chacun selon ses besoins« est le fondement moral d’une société juste.
Mais libéralisme, car chacun doit être libre de s’engager dans l’activité qui lui semble utile ou agréable. Ce n’est que sur les activités strictement indispensables à la survie de la société qu’une contrainte peut être imposée aux individus. Et surtout, laisser libre cours à l’initiative individuelle permet de libérer une incroyable créativité et diversité, seule source durable de progrès.
Mais paradoxalement, je pense que les réponses les plus importantes à apporter à cette crise »économique" ne sont pas économiques :
- une éducation ciblée vers la poursuite de la liberté (autodéfense intellectuelle, encouragement de la créativité et de l’envie d’entreprendre, apprentissage de la gestion de projet collectif, ...)
- un droit d’expression quasi absolu (seuls les harcèlements et les menaces doivent être interdites), et un droit d’accès équitable sinon égal à l’espace médiatique, aujourd’hui dominé par l’Etat et quelques grands groupes
- une empathie plus grande envers les autres et le développement moral de chacun, non pas à partir d’une morale dogmatique imposée par une quelconque autorité, mais à partir de sa réflexion personnelle (ce qui rejoint en partie le point sur l’éducation). Ce dernier point ne peut à l’évidence pas être apporté par aucune mesure politique, mais pourquoi la politique devrait-elle un point de passage obligatoire pour tout progrès social ?
D’une façon générale, laissons les politiciens s’agiter en vain, profitons de cette crise pour prendre du recul et ouvrir de nouvelles pistes dans les espaces de liberté que nous avons. Ce qui n’exclut pas des actions collectives et même politiques. Mais ne restreignons pas a priori notre champ de vision, si nous voulons maximiser nos chances.
27/06 20:11 - oj
le constat de la desagrégation générale, de la crise...etc... est fait maintenant depuis de (...)
27/06 13:13 - VivreDifferent
"Ce qui a tué l’Union soviétique, outre la guerre, était une forme particulière de (...)
23/06 09:39 - Hervé Torchet
1 Les effets de la guerre d’Afghanistan sur la jeunesse russe ont été les mêmes (...)
23/06 09:21 - Internaute
Article nul et convenu, sans références et bourrés de poncifs. 1 / La comparaison entre le (...)
23/06 00:20 - goc
tres bon article je voudrais juste ajouter une chose : c’est que tout cela est en train (...)
22/06 22:07 - verdan
Je m’associe à vous Marie Bel exercice en effet . à l’auteur et vous :) Bien (...)
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