Ho, mais il y en a.
Bon, évidement, souvent les circonstances les pousse à la chose.
Le métier, tout honorable qu’il soit, est traîné dans la boue, au point que, justement, les personnes qui le font sans y être contraint (du moins sans y être plus contraint qu’on est contraint de faire caissier chez Leclerc) en ont honte. Néanmoins, certaines jeune fille n’hésitent pas à arrondir leur fin de mois en offrant leur corps contre des « petits cadeaux » (c’est aussi vrai pour certains hommes, mais plus rare). De fil en aiguille, elles peuvent en arriver à la prostitution. Les call girls gagnent assez bien leur vie. Et peuvent se permettre, dans une certaine mesure, de choisir leur client.
Si les gens, et notamment les femmes qui sont souvent plus condescendante avec les prostitués, étaient plus respectueuses de cette profession qui règle des problèmes qu’on arrive pas à gérer autrement (la misère sexuel de certaines personne est grande, le célibat subit n’est pas rare, et la prostitution, sans être la panacée, permet de vivre un peu mieux pour les clients qui sont loin, s’ils ont recourt à cette extrémité, d’être enviables).
Le pire, c’est justement que c’est cette violence psychologique faites à la prostitution légale qui permet à l’illégalité d’être aussi présent dans le domaine.
Le besoin de prostitués est là, il se fait sentir. Ce n’est probablement pas un métier de rêve. Mais encadré par un vrai droit du travail, il pourrait parfaitement ne pas être pire qu’un autre.
Après, on peut aussi rêver d’un monde dans lequel ceux qui aiment le sexe ne seraient pas obligé d’avoir à payer pour en avoir. Un monde dans lequel ce sont ceux qui n’aiment pas ça qui seraient vu comme ayant un problème (parce qu’ils en ont un, techniquement, le sexe classique est à 100% positif). Mais ce n’est qu’un rêve.Je pense qu’un monde dans lequel on permet aux prostitués d’avoir ce qu’elles réclament, à savoir un vrai droit du travail, est plus envisageable.