« La seule question qui devrait se poser est celui de la cruauté envers les animaux. Est ce que le fait d’égorger un animal, sans l’étourdir est compatible avec les combats de nos sociétés ? La réponse est non ! Que ce soit un musulman, un juif qui égorge un animal, il doit le faire, en tenant compte des lois qui disent que l’on doit éviter de faire souffrir un animal, et l’étourdir avant de le tuer devrait être une obligation »
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Tu préconises là une interprétation du halal qui est celle de la mosquée de Paris, qui l’estime compatible avec l’étourdissement. Le problème, c’est que le halal sans étourdissement perdure, sous la pression d’associations plus ou moins autorisées à dire le droit islamique, qui hurlent à chaque fois au faux halal. La tendance chez certains religieux serait plutôt d’en rajouter par rapport à ce que disent les textes (voir cet article : http://www.ripostelaique.com/Viande-halal-ou-kasher-delires.html).
De toutes façon, l’islam est organisé de telle sorte que c’est toujours le plus intégriste qui gagne.
Exemple : un musulman vit tranquillement en France, sans manger de porc mais en mangeant tout le reste, puisque le Coran lui dit qu’il a le droit de manger la nourriture des chrétiens. Il en a le droit (c’est une interprétation possible du Coran) mais, si un intégriste le menace, c’est l’intégriste qui finira par avoir gain de cause. Les mosquées préconisent en général l’étourdissement sous une forme ou une autre, mais elles ne luttent pas non plus très fort contre ceux qui refusent l’étourdissement.
C’est comme pour la burqa : ils sont contre, mais ils sont aussi contre une loi qui l’interdirait ... ce qui est de la pure takkya. Ce qui n’est pas interdit est autorisé. Si la loi n’interdit pas la burqa, elle-ci est autorisée.
Ce n’est pas du « rejet xénophobe », c’est juste que nous sommes maîtres chez nous et que nous entendons rester un pays laïc.