Le chiffre 2009 n’est pas encore connu, il s’agit en effet du chiffre 2008. Val et Cabu n’ont « pas pris tout ce qu’ils pouvaient prendre », ils ont eu ce qui leur était dévolu par le pacte actionnarial. Ni plus, ni moins. Ce sont eux qui ont investi les fonds en 1992 pour relancer CH, et ce sont eux qui ont remis au pot chaque fois que la situation l’exigeait. Ou quand la situation l’exigera. Si vous voulez être un tant soi peu crédible, veillez à bien choisir votre vocabulaire car à vous lire ont aurait cru que Val et Cabu ont braqué leur propre boite à la kalashnikov...
Les aides à la presse se décomposent comme suit :
L’envelloppe globale est de 526,5 millions d’euros pour 2009.
L’aide proprement dite est de 284,5 millions.
Il faut ajouter l’aide à la distribution postale ( 242 millions sur les trois prochaines années ), l’aide à l’amélioration de la fabrication ( 24,7 millions), la modernisation de la distribution (12 millions), l’aide spécifique aux journaux à faible diffusion ( 10 millions ) et le reste.
Il ne faut pas croire non plus que les patrons de groupe font des orgies avec l’argent versé. L’aide sert à compenser le faible taux de vente, à renouveler le matériel, à financer les nouveaux lancements car elle bénéficie non seulement aux quotidiens, mais aussi aux hebdos. Sans favoriser une couleur politique au détriment d’une autre.
Petite précision au passage : CH ne bénéficie pas des aides directes de l’Etat dévolus aux journaux à faibles ressources publicitaires car il se refuse à en avoir, de la pub.