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Commentaire de Waldgänger

sur Premier prix de la burka de la honte décerné à François Rebsamen, fossoyeur de la République


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Waldgänger 29 juin 2010 15:26

Mais d’une certaine manière, il est probable que c’est un cas de figure qui n’vait pas été prévu par ceux qui ont instauré les interdits alimentaires. Ca ne veut pas dire pour autant que le halal perd toute signification, il en garde autant mais le sens migre. « L’impur » acquiert un nouveau statut, celui de dhimmi, qui reconnait la suprématie de l’islam et baisse la tête. Il se reconnait comme impur et fait une partie du trajet vers la « perfection islamique », mais restant non musulman, il garde un statut batard, un peu similaire à la caricature du colonisé qui essaie de vivre comme un blanc.

Quels rapports construire là dessus ? C’est rappeler à tout le monde en permanence qu’il y a les musulmans et les autres, et que l’équilibre apparent n’est du qu’à la victoire d’un camp. Et pas besoin d’être anthropologue pour comprendre que les marques de pureté religieuses resteront, elles se déplaceront sans fin vers d’autres pratiques.

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