Qui plus est, oui, la démocratie ne prime pas sur les droits de l’homme, que je sache.
Au final, même si tout un peuple vote pour suivre des mesures discriminatoires vis à vis d’une minorité, il est normal, sauf si la dites minorité est objectivement nocive (comme peuvent l’être les criminels, par exemple), que les organismes supra nationaux les sanctionnent.
Si le peuple veut être souverain, qu’il commence d’abord par reprendre le pouvoir économique aux entrepreneurs et aux banquiers.
L’islam n’est une menace que dans votre tête, le foulard, quand à lui, n’est pas non plus un traitement inhumain ou cruel. On ne le fera pas disparaître en le stigmatisant de la sorte, mais en informant, petit à petit, les jeunes du caractère absurdes des religions, de leur complet décalage avec les réalité.
En leur expliquant que, au final, le pastafarisme est aussi légitime que l’islam ou le catholicisme. Alors qu’il est complètement farfelue. Que même s’il y a un dieux, on ne peut prouver que sa volonté est décrite dans un des livres sacré, et que ceux qui se réclament de ce livre n’ont pas plus de légitimité pour interpréter la volonté divine que n’importe quel autre.
En leur expliquant que, quoi qu’il arrive, dieu n’est pas un argument. Pour qu’une théorie soit valable, il ne faut pas avoir besoin de cette hypothèse, qui ne permet aucun progrès.
Combattre l’islam directement, par la loi, c’est jeter de l’huile sur le feu, sans chercher à résoudre les problèmes. C’est refuser de s’adapter sur des sujet sans grande importance. Évidement qu’il serait criminel de laisser des thèses créationistes être enseignées en France. Mais porter un foulard, on a vu plus grâve, comme crime.
Laissons les femmes musulmanes s’émanciper à leur rythme. On ne peut pas imposer la liberté. Aidons les à s’émanciper quand elle le veulent, mais n’allons pas plus loin. N’ostracisons pas les femmes ou fillette voilées, ça ne mènera à rien.