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Commentaire de xa

sur Impots de Mme Bettencourt : le compte n'y est pas


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xa 29 juin 2010 23:15

« les actualités me donnent raison : la fraude est avérée »

Une enquête va avoir lieu, et vous connaissez déjà le résultat ? Présomption d’innocence, vous connaissez ?

Personnellement, en l’absence d’une condamnation formelle, je persiste à refuser l’utilisation du terme fraude. Mais c’est vrai que vous n’êtes pas juriste, la présomption n’est donc pas sacro-sainte pour vous.

"le développement du capital, il est nécessaire de par les frais de gestion« 

Non. Le patrimoine, via les revenus qu’il génère (et qui ne sont pas nécessairement réinvesti pour développer le capital) assume les frais de la fiducie et distribue le reste.

Diriez vous que les 1.25% d’un livret constitue un développement de capital ?

Sur un patrimoine immobilier, les loyers peuvent suffire pour payer les frais de la fiducie, l’entretien des batiments, rémunérer le fiduciant, financer une fondation, sans que la valeur globale du patrimoine ne soit modifiée.

Sur un patrimoine financier, idem.

A contrario, une société de placement chercherait, elle, à développer le capital. Elle opèrerait des ventes, lorsque le cours des titres est élevé, pour racheter à la baisse, elle aurait vendue, en 2006/2007 certains biens immobiliers dont la rentabilité sur capital immobilisé était faible, et y serait revenu en 2008/2009 en profitant de la baisse.

Un gestionnaire de patrimoine avec mandat de développement chercherait à obtenir entre 3 et 5% hors frais de gestion / fiscaux / etc ...

Là, le débat porte, apparement, sur environ 500 millions de revenus, tirés d’un patrimoine interne à la société de 15 à 18 milliards.

Vous pensez vraiment que c’est une stratégie de développement de capital ?

 »la partie germanique semble plus accueillante« 

Euh ... Pour autant que je sache, non. A Genève, en 30 minutes, la paperasserie de résidence est faite.

Les cantons germanophones sont acceuillants, mais fiscalement plus couteux, ou alors sont fiscalement intéressant, mais pas acceuillant du tout (enfin, si, mais ca dépend du nombre de zéros sur votre compte).

Quand je dis »le vulgum pecus" n’y trouvera pas son compte, c’est qu’un quidam se retrouvera en Suisse (en dehors de 2 ou 3 cantons très fermés, les fameux accueillants selon le nombre de zéros) avec une imposition plus forte qu’en France.

Mais moins de charges sociales (moins de protection aussi), TVA plus faible.

En général, ca surprend les francais qui débarquent.

Ex : quelle est l’imposition d’un ingénieur célibataire gagnant 2000 euros net mensuel ?
- en France : 1700 euros.
- à Genève (salaire brut de 40kchf correspondant au taux du jour) : 3000 CHF hors imposition fédérale, soit 2300 euros au taux du jour.

Si on calcule avec un smicard, on a non imposable en France, et imposé à Genève.


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