Si vous trouvez que c’est amusant, profitez-en. On n’a pas tous les jours l’occasion de rire.
L’intégration s’est produite jusqu’à un certain point en France, mais on assiste maintenant à une désintégration. Si ce communautarisme aussi décrié était aussi nocif, il produirait les mêmes effets quel que soit l’endroit. S’il est plus prévalent en GB qu’en France, il n’en demeure pas moins qu’il y a un plus grand brassage parmi les communautés ethniques et britanniques, et les statistiques sont là pour montrer que l’intégration se fait par osmose, et en douceur, et qu’elle passe entre autres par l’éducation et par des ’actions positives’. C’est loin d’être parfait (svp évitez l’argument de la charia qui revient systématiquement ici, et qui est une aberration dans l’ordre des choses), mais on n’est pas en permanence sur le pied de guerre. En fait aux dernières élections, le BNP s’est pris une claque. Ce n’est pas parce que les différentes communautés sont plus invisibles qu’elles ne l’étaient auparavant, mais parce que les Britanniques n’ont plus l’impression que leur particularisme remette en cause les valeurs auxquelles ils sont attachés. Et cela n’était pas gagné d’avance, avec la guerre en Iraq, mais il y a eu une véritable volonté politique, que certains appelleraient en France démission, d’éviter les affrontements inutiles, et de rechercher le consensus sans rien perdre de la spécificité britannique.