J’utilise des logiciels libres depuis 1995 (j’ai commencé avec la slackware de Volkerding) mais aussi des logiciels propriétaires car je n’ai pas toujours le choix au boulot, mais aussi parce que parfois les applications équivalentes sur Linux n’offrent pas une fonctionnalité clé ou que les clients imposent de travailler avec un format propriétaire.
Heureusement les choses ont bien changées depuis et il est tout à fait concevable de fournir un document word (.doc) ou acrobat (.pdf) en n’utilisant que des logiciels libres.
Pour certains la liberté, c’est terrifiant.
Je crois que la plupart des gens ne sont pas conscients ou informés des implications légales relatives au droit d’utilisation des logiciels propriétaires, et préfèrent s’orienter vers la simplicité d’utilisation et les standards de fait (on entend souvent l’expression faites moi un powerpoint au lieu de faites moi une présentation).
Toujours est-il que pour les scientifiques la situation est quelque peu différente. Le site top500.org recense les 500 plus gros supercalculateurs du monde et on peut constater que Linux y règne en maitre incontesté avec 455 machines soit 91% du parc. Dès que l’on s’éloigne d’une utilisation de type clickodrome la qualité et les performances reprennent leurs droits...