la réponse pour la France et les USA est dans le premier article :
Aux Etats-Unis, la loi Glass-Steagall fut abrogée en 1999, par
l’entremise du secrétaire au Trésor de l’époque Larry Summers
(aujourd’hui conseiller économique en chef de Barack Obama), avec les
conséquences que l’on connaît. La France, quant à elle, avait
déréglementé bien plus tôt. C’est sous l’égide de Jacques Delors,
ministre de l’Economie et des Finances de François Mitterrand, que la
loi bancaire 84-46 du 24 janvier 1984 (dite de « modernisation » !)
abrogea la loi du 2 décembre 1945. Elle fit disparaître la distinction
fondamentale des activités bancaires sous un titre unique, les
« établissements de crédit » , les libérant ainsi de toute
contrainte sur l’origine et l’investissement de leurs ressources. C’est
ce qu’ils nomment fièrement « banque universelle » . A la
tribune de l’Assemblée nationale, Delors avait prétexté la nécessité de
s’adapter à l’environnement international pour justifier la création
d’une véritable « communauté bancaire » au nom de « la
liberté d’association » (sic) . La séparation « entrave le
développement d’une saine concurrence » , disait-il. On a vu le
résultat. Aujourd’hui, la banque française est devenue un véritable
oligopole contrôlé par les « quatre gros » (ils ont tout avalé) :
BNP-Paribas, Société générale, Crédit agricole et Caisse
d’épargne-Banque populaire.