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Commentaire de olaf_le_preux

sur Réponse à Michel Onfray sur l'islam


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olaf_le_preux 2 juillet 2010 15:20

Monsieur Vincent Després Levard,

Vous semblez avoir murement réfléchi à votre sujet, avoir lu, et être ce qu’on appelle cultivé (ne voyez aucune ironie dans mon expression).

Aussi j’aimerais avoir votre réponse aux deux questions suivantes.

1/ Fiabilité
 
De même que l’on constate des contradictions flagrantes dans les textes sacrés de la « chrétienté », des conseils sanguinaires ignominieusement attribués à Yavhé dans la Bible, on trouve aussi dans le Coran des contradictions et des expressions qui paraissent tellement « humaines » que les attribuer à Dieu me semble impossible.
Et ces distorsions s’expliquent très simplement, même et surtout pour le croyant, dans les 2 cas, par le simple fait que les textes ont été écrits par des hommes, souvent assez longtemps après les évènements relatés, éloignés des auteurs effectifs, fort divers dans leurs mentalités et parfois soumis à l’évidence à des motivations politiques ou autres, bien éloignées de la seule volonté de véracité « journalistique ».

D’où ma question : pensez-vous vraiment oeuvrer pour le bien des hommes et correspondre à la volonté du Créateur en maintenant qu’un écrit humain, tout parsemé d’inspirations qu’il soit, est intangible et parfait ? Ou bien acceptez-vous l’idée que ce texte, humain, doit être analysé à la lumière du coeur et de la raison pour qu’y soit retrouvé le diamant de la partie réellement inspirée, dégagé de toutes erreurs potentiellement ravageuses ?

2/ Mahomet
Le prophète, dans les premières sourates, martelait n’être qu’un « avertisseur » et ne prétendait nullement être parfait.
Par un mouvement hélas terriblement hominien, le voici quasiment divinisé, « guruïsé », certains pensent même qu’il était le But ultime que Dieu poursuivait lorsqu’il a créé le monde.
Aïcha, quand elle se moque d’une sourate venue « au bon moment » d’une manière suspecte, semble montrer comment il faudrait aborder les choses, en acceptant de relativiser et non en sacralisant ses actes et paroles. Mahomet est un homme.
Le considérez-vous aussi comme parfait -indépendamment des éventuels problèmes de transmissions, traductions, etc...du Coran - ou acceptez-vous qu’il ne soit que l’« avertisseur » faillible qu’il dit être ?

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