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Commentaire de Cosmic Dancer

sur Les salafistes de Sharia4Belgium veulent manifester à Bruxelles et à Paris contre la l'interdiction de la burqa


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Cosmic Dancer Cosmic Dancer 3 juillet 2010 23:30

Ca, c’était pour le Hamas.

Le Parti de Dieu, maintenant (Hezbollah) :

Moussa Al-Sadr était donc envoyé au Liban pour le plan de l’établissement d’un état chiite. Il fut choisi pour cette mission car il avait des origines libanaises, il parlait couramment l’arabe en dehors du perse et la coordination entre lui et Al-Khomeiny n’avait pas cessé, mais bien plus, d’autres relations plus fortes que cette coordination politique les liaient. En effet, le fils d’Al-Khomeiny, Ahmed Al-Khomeiny, était marié à la nièce de Moussa Al-Sadr et le fils de Moussa Al-Sadr était, quant à lui, marié à la petite-fille d’Al-Khomeiny, tandis que Moustapha Al-Khomeiny (le fils) était un des plus proches amis de Moussa Al-Sadr.

Moussa Al-Sadr se rendit directement au Sud Liban en raison de la forte densité chiite et commença à agir au plan social sans l’apparition claire d’une forme d’action religieuse. Il fonda alors des organismes sociaux pour aider les pauvres et les nécessiteux, de même que des écoles et des cliniques médicales. Puis, petit à petit, il commença à faire apparaitre sa position chiite et créa des tribunaux jafarites qui jugeaient entre les chiites selon leur doctrine duodécimaine. La nature sectaire du Liban lui permit d’avoir un libre domaine d’action et en particulier avec l’extrême faiblesse du gouvernement libanais et de son armée.

L’état Chiite au Liban

Moussa Al-Sadr était un homme qui travaillait sur tous les fronts et étaient prêts à mettre sa main dans celle des autres afin d’arriver à ses fins. Il sut, dès le départ, que le courant chrétien maronite était le plus puissant au Liban, à cette époque, et que le courant sunnite était pour lui un rival. Ceci tout en sachant que les sunnites, en ce temps, n’étaient pas attachés aux préceptes sunnites ou à la religion musulmane mais suivaient plutôt les courants nationalistes, socialistes, et laïques, hormis celui a qui Allah le Très Haut avait accordé Sa miséricorde.

Moussa Al-Sadr se rapprocha du courant chrétien car le chiisme, comme nous le savons depuis le commencement, n’est que révolte contre la doctrine islamique sunnite et rejet de l’histoire de l’Islam, à commencer par Abou Bakr As-Siddiq et ‘Omar Ibn Al-Khattab – qu’Allah les agrée – en passant par tous les états musulmans islamiques sunnites que notre Oumma a gouvernés. Donc, à l’origine, son idéologie est une idéologie de confrontation avec les sunnites et, partant de là, Moussa Al-Sadr se tourna vers Charles Helou, le Président maronite du Liban à cette époque et non pas vers les leaders sunnites afin de rassembler la puissance des musulmans. Charmes Helou vit en lui un allié opportun pour faire face aux sunnites, alors il se rapprocha de lui et l’encouragea. Ainsi, il approuva, en 1967, la création du Conseil Supérieur Islamique Chiite pour représenter les chiites du Liban et il approuva même l’édiction de la loi n° 72/76 stipulant que rien n’empêche le Conseil Chiite, pour ses fatwas, ses décrets et ses lois, de se référer aux grandes autorités chiites du monde (Iran, Irak et autres) et non nécessairement aux lois du Liban ! Ce conseil fut effectivement crée en 1969 et Moussa Al-Sadr en fut, évidemment, le premier président. Le gouvernement reconnut ce conseil en 1970 et décida même de dépenser des dizaines de millions de dollar pour aider le sud chiite.

Source (d’un admirateur)

Résistance à quoi, Jaja ? Au sunnisme ? Ah oui. Aux lois et à la démocratie libanaises ? Ah oui.


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