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Commentaire de le naif

sur De la nécessité du complot


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le naif le naif 5 juillet 2010 12:11

@ Musima

Dans le cas du 11 septembre, je crois que le refus de la « théorie du complot » tiens surtout au fait que l’accepter, reviens à accepter que la démocratie est morte et enterré depuis longtemps ( si tant ait qu’elle n’ait jamais existé) En effet, si on accepte l’idée du fals flag, alors, on ne peux plus croire en rien et continuer à faire comme si.

On retrouve cette même schizophrénie chez les électeurs qui continuent à aller voter tout en dénonçant toutes les turpitudes de nos élites en place depuis des dizaine d’années. Il faudrait déjà se rendre compte que nous n’avons jamais connu de vrais régimes démocratiques, nous sommes passé d’un régime de servage à un régime de servitude volontaire......

LE LOUP ET LE CHIEN (*)


 Un Loup n’avait que les os et la peau ;
 Tant les Chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli (1), qui s’était fourvoyé par mégarde.
 L’attaquer, le mettre en quartiers,
 Sire Loup l’eût fait volontiers.
 Mais il fallait livrer bataille
 Et le Mâtin était de taille
 A se défendre hardiment.
 Le Loup donc l’aborde humblement,
 Entre en propos, et lui fait compliment
 Sur son embonpoint, qu’il admire.
 Il ne tiendra qu’à vous, beau sire,
D’être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
 Quittez les bois, vous ferez bien :
 Vos pareils y sont misérables,
 Cancres (2), haires (3), et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? Rien d’assuré, point de franche lippée (4).
 Tout à la pointe de l’épée.
Suivez-moi ; vous aurez un bien meilleur destin.
 Le Loup reprit : Que me faudra-t-il faire ?
Presque rien, dit le Chien : donner la chasse aux gens
 Portants bâtons, et mendiants (5) ;
Flatter ceux du logis, à son maître complaire ;
 Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons (6) :
 Os de poulets, os de pigeons,
........Sans parler de mainte caresse.
Le loup déjà se forge une félicité
 Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant il vit le col du Chien, pelé :
Qu’est-ce là  ? lui dit-il. Rien. Quoi ? rien ? Peu de chose.
Mais encor ? Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
 Où vous voulez ? Pas toujours, mais qu’importe ?
 Il importe si bien, que de tous vos repas
 Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Cela dit, maître Loup s’enfuit, et court encor.

Jean de la Fontaine

Slts


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