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Commentaire de finael

sur Du principe de précaution au principe d'attrition, ou du risque subi au risque choisi


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finael finael 6 juillet 2010 14:24

Le mot « attrition » est principalement du domaine militaire. Il désigne l’usure du matériel comme du matériel humain (pertes au combat, pannes, blessure, ...) mais en aucun cas l’usure « acceptable » !

Comme Paul Mohad Dhib l’a fait remarquer la « guerre d’attrition » qui s’est menée à Verdun comme dans bien d’autres batailles est synonyme de « sanglante ».

La réaction a été, après la « der des der », « plus jamais ça » !

Donc le mot est très mal choisi.

Par contre s’interroger sur l’emploi irrationnel du principe de précaution me paraît salutaire.

Prenons un exemple : le D.D.T, employé massivement dans les années 50 - 60 pour éradiquer les maladies transmises par les insectes qui décimaient la population. Ils furent l’une des premières préoccupation écologique : leur emploi massif a eu nombre d’effets indésirables sur la faune, et même sur les gens. Il fut donc interdit.

Mais on a oublié au passage les centaines de millions de vies sauvées (y compris chez les animaux) grâce à son emploi et aujourd’hui on voit réapparaître des maladies qu’on croyait plus ou moins éradiquées : paludisme, fièvres diverses.

Croire qu’on fait tout parfaitement « du premier coup » et qu’au contact du réel on en arrive à « ne faisons rien », de même que « déifier » la nature, très capable de détruire flore, faune, ... ne me paraît pas raisonnable.

Ma position est : « il faut de la mesure en toutes choses ». L’expérience ne doit pas nous faire jeter le bébé avec l’eau du bain et abandonner toute recherche, tout progrès. Elle nous conduit à apprendre, à perfectionner.


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