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Commentaire de sosjustice

sur Où est la honte ?


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sosjustice sosjustice 10 juillet 2010 00:26



Woerth et l’ADO – une sombre histoire de sous

07-07-2010

ADO, comprendre “Agence de développement de l’Oise”, organisme présidé par Jean-François Mancel, patron de la droite départementale et du conseil général de l’époque, et dont Éric Woerth, alors âgé de 34 ans, est le directeur général. L’ADO fut à l’image de la gestion des affaires départementales par Mancel, en voici quelques détails déplorables, dont Woerth n’est pas étranger.

Extrait du Courrier Picard, du 01/07/2010 :
L’ADO, une coquille vide qui a le don d’irriter la justice. Avant que le juge des comptes ne s’intéresse à sa « gestion dispendieuse » et à ses « coûteux échecs », le juge administratif a d’emblée sanctionné des « irrégularités persistantes » sur sa situation juridique.

Malgré ces remarques, l’ADO a continué ses actions hasardeuses. Exemple : acheter des heures d’hélicoptère pour aider une fille de l’air (la société Héli Air Promotion) à s’installer, ce qu’elle n’a pas fait. Ou financer des études surprenantes sur le tabac blond ou sur les brosses à cheveux !

Pour avoir méconnu l’avertissement du tribunal administratif, le conseil général a « laissé se créer un vide juridique inacceptable. » Mais cela ne gêne ni son président ni son jeune directeur qui s’entourent des meilleures « compétences » du moment. Par exemple, Louise-Yvonne Casetta, considérée comme la financière occulte du RPR, condamnée pour cela à deux reprises…

Alors que les frais de communication et de réception s’envolent, c’est la période où les conseillers généraux de l’Oise voyagent beaucoup. Plus spécialement aux USA et au Japon, le département caressant l’espoir – vain – de faire venir des entreprises US ou nippones dans l’Oise.

Quelques jours avant la présidentielle de 1988, l’ADO invite 17 chefs d’entreprise à participer à un « dîner pour la France » avec Jacques Chirac ! Le mélange des genres agace la chambre (régionale des comptes).

Éric Woerth flirte avec le conflit d’intérêts. La sanction tombe le 26 janvier 1990. Un arrêt du Conseil d’État annule son élection au conseil municipal de Chantilly. Exerçant aussi un mandat de conseiller régional, il préfère démissionner de l’ADO. Il part avec une indemnité de cinq mois de salaire. Une « pure libéralité » pour la chambre.

Depuis cette mésaventure, l’actuel ministre du Travail a soigneusement cultivé son image de comptable rigide. Mais à l’époque, il est également épinglé pour ses augmentations de salaires «  discrétionnaires et exorbitantes », 25,7 % en 1987 et 18,9 % en janvier 1989. Au moment de quitter l’agence, il perçoit un traitement de 35 000 francs mensuels (5 335 euros).

COMMENT NE PAS LUI FAIRE CONFIANCE A CE TRES HONNËTE MR WOERTH , ?????


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