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Commentaire de fonzibrain

sur Iran : violée et tuée parce que mal voilée


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W.Best fonzibrain 14 juillet 2010 21:21
Culture israëlienne et position des femmesLa situation des femmes en Israël est alarmante. Sur ce point, tous les partis sont d’accord. La source des problèmes est identifiée de façon différente selon les tendences politiques et religieuses. Pour Sha’as, c’est un manque de Torah qui est la source de tous les maux. Il semblerait que ce parti soit d’ailleurs enclin à pardonner plus facilement la violence issue de milieux religieux :Sha’as vient, par l’intermédiaire d’un de ses ministres, de demander un allègement de la peine de deux parents violents rahidim qui frappaient leur enfant et qui avaient été condamnés par une cour de justice israëlienne. Le recours a été rejeté.Pour les partis laïcs, la source de la violence contre les femmes serait une certaine conception de la femme véhiculée en grande partie par la position de la femme dans le judaïsme. Bien qu’il soit indéniable qu’une compréhension dégradée des sources juives puisse amener certains cas de machisme, il est cependant excessif de réduire la violence contre les femmes, ou le machisme israëlien à cette cause. On pourrait écrire un livre entier sur l’image de la femme dans les chansons israëliennes actuelles, et celles-ci sont loin de fonder leur idéologie sur la Torah. Depuis la femme-nounou, consolatrice éternelle des chansons de Haïm Moshé, « Tni li Yad » : tiens moi la main« , aux chansons les plus érotiques réduisant la femme à un objet anonyme de plaisir sexuel, »Zé kara halaïla« ( »ça« [l’acte sexuel] s’est passé cette nuit »), ou bien même aux chansons chantées par des femmes, qui nous renvoient une image effrayant des la position de la femme dans le couple, toujours sur la défensive, davant toujours veiller à ne pas être trompée (« Ani roah lekha ba aïnaïm, ani roah et hakol » : je te regarde dans les yeux, et je vois tout..."), l’image de la femme idéal selon l’homme laïc israëlien n’est pas brillante, admettons-le. AUCUNE chanson actuelle ne lui confère une place de partenaire égale à l’homme et échangeant avec lui.


Les femmes israëliennes comptent 200 000 femmes battues. Entre 6 à 10 femmes meurent actuellement chaque année de la violence exercée par leur mari. Le nombre de femmes violées s’élève à 5000 viols déclarés (on double normalement ce chiffre pour évaluer le nombre effectif de viols, la déclaration d’un viol représentant toujours un traumatisme supplémentaire redouté par la victime). On ne lie pas toujours ces chiffres à celui des agunots, femmes mariées abandonnées par leur mari et ne pouvant se remarier, faute de guet. Pourtant ces phénomènes renvoient la même image dégradée de la femme d’une façon , hélas, cohérente. La femme n’a pas le droit de décider de son sort dans ces trois cas de figure, elle est réduite au statut d’un enfant ou d’un objet que l’on utilise, que l’on brutalise, que l’on délaisse une fois l’envie de l’utiliser passée. Cette situation est donc catastrophique en termes de chiffres, mais aussi qualitativement, psychiquement, pour la nation israëlienne.

pas mieux le judaisme



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