> Article aux rapprochements totalement biaisés par la confusion entre les « libéraux » de l’époque de Proudhon, et ce qu’il en est aujourd’hui.
Quelle différence si profonde voyez-vous entre J.B Say, Frédéric Bastiat, Benjamin Constant, Alexis de Tocqueville d’un côté, et Pascal Salin, J.G Hülsmann, Patrick Simon, Philippe Simonnot, que selon vous leur mettre la même étiquette « libérale » est une erreur ?
> Il pensait ainsi transférer le contrôle des relations économiques depuis les capitalistes et financiers vers les travailleurs
Notez bien qu’il comptait le faire de manière totalement pacifique et sans l’aide de l’État. Aucun libéral, aujourd’hui, ne verrait la moindre objection à son projet.
> fortement opposé à celui des puissances financières
Oui. Mais les libéraux dénoncent aussi cela, voir l’exemple de Ron Paul aux U.S.A
> sont devenues les véritables possesseurs du monde, réduisant le rôle des états
Non. Les puissances étatiques et financières sont de connivence, pas opposées. Hayek ainsi que les théoriciens de la théorie des choix publics ont très bien expliqué en quoi cela était inévitable dans un système de social-démocratie, et déjà à son époque Bastiat le pressentait.
> Après de longs échanges, et diverses analyses de ses différentes prises de position, le jugement sévère de Karl Marx sur Proudhon restera célèbre
Critique de ses Contradictions économiques tout à fait pertinente (si on exclut les âneries polylogistes habituelles de Marx, évidemment), oui, mais je n’ai pas connaissance d’une critique de Marx sur les écrits postérieurs de Proudhon, dont la Théorie de la propriété