Merci Easy pour votre commentaire concernant l’espéranto.
Pour ma part j’ai commencé l’espéranto à l’âge de 16 ans (j’en ai 69 à présent) et ceci par idéalisme (quel monde idéal que celui où tous les peuples pourraient se comprendre - à défaut de s’entendre).
J’ai découvert au fil de mes études, mes lectures, mes contacts, que l’espéranto était la plus parfaite des langues et souvent une pensée me vient en Eo parce qu’aucune expression en français ou en allemand par exemple ne me convient aussi bien pour habiller mon idée. J’ai remarqué la même chose pour mon épouse.
Bien que les espérantophones soient généralement très ouverts et tolérants il y en a aussi qui sont un peu pédants. J’ai eu un vieil ami qui me corrigeais à mes débuts mais sur ma demande aussi.
L’Eo est aujourd’hui déjà LA langue de demain, et j’affirme l’avoir utilisé à la fois pour mon plaisir mais aussi pour des relations de travail, en m’appuyant sur un réseau bienveillant qui fait le tour de la terre.
(3 exemples : j’ai un jour acheté une machine d’emballage d’occasion en faisant intervenir un ami inconnu ingénieur, qui est allé voir sur place, me faire part de ses remarques, et même me la faire emballer et me trouver un autre espérantiste patron d’une grande maison de transport qui me l’a amenée à ma porte.
Mon fils, avocat stagiaire s’est vu refiler une affaire épineuse qui trainait depuis des années avec les EU. Nous avons contacté un avocat à Boston (espérantiste bien sûr) et l’affaire fut réglée en moins d’un mois et à l’amiable.
Ma fille - à présent médecin diplômée par deux facultés françaises - fit des études d’acupuncture à l’université Sinica de Pékin (cours donnés en Eo) et obtint un diplôme décerné par l’Académie des Sciences et Techniques chinoise, bilingue : chinois-esperanto.
Celui qui entre dans le monde de l’espéranto ne le regrette jamais. Et ceci pour un moindre investissement personnel et en temps.
Mi esperas ke mi konvinkis vin.
J’espère que je vous ai convaincu.