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Commentaire de le-Joker

sur Avancées islamistes au Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies


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le-Joker le-Joker 19 juillet 2010 14:23

Une réponse intéressante aux différentes accusations que rencontrent ceux qui s’opposent au multiculturalisme et à l’Islam en Europe :

QUAND UN PHILOSOPHE ÂNONNE LE DISCOURS ISLAMIQUE

LA REPUBLIQUE, FORCEMENT, RECULE !

Un philosophe (de diplôme ?) et un polémographe (qui s’ignore) - le premier français (de papier ?), le second, français de souche - se répondent par media interposés.

Voilà une belle occasion de réaffirmer notre position, notre conviction, dans cette guerre des valeurs démocratiques, républicaines et identitaires que nous défendons et que nous livrent les islamiques et les pro-islamiques de France et d’ailleurs.

Répondant à Mustapha Cherif, philosophe, professeur des universités et auteur d’ouvrages sur le vivre-ensemble et le dialogue des cultures, Roger Heurtebise, auteur éditorialiste, notamment dans les sites « Le lion ardent » et « Riposte laïque » s’exprime au nom des 71% de français qui rejettent la politique actuelle du président de la République. (nddl – selon un sondage qui paraîtra demain dans le Figaro, seuls 26% de nos compatriotes gardent leur confiance à Sarkozy, 3% ne se prononçant pas).

Qu’ils soient laïques, identitaires, royalistes, socialistes ou athées, les français en ont assez d’entendre l’éternel discours reprenant le concept de la « stigmatisation », de la « xénophobie » et de « l’islamophobie » dont les « philosophes d’aujourd’hui » nous affligent.

Même si cette polémique est vieille d’un mois, elle mérite de remonter à « la une », car elle reste l’Actualité à ne pas dissimuler.

 
Réponse d’un français au « philosophe » M.Chérif sur son éditorial « Le recul de la démocratie »,repris sur le site de Aschkel.info le 29 juin dernier.

 

Par M. Roger Heurtebise

 

Monsieur Mustapha Cherif,

Vous avez signé sur le site saphirnews.com un éditorial intitulé « Le recul de la démocratie » : [ Nddl - Publié le 6 juin 2010 sur SaphirNews.com ]
Ce site vous présente comme « philosophe, professeur des universités et auteur d’ouvrages sur le vivre-ensemble et le dialogue des cultures ».

J’ai été attiré par le titre de votre article, car je ne suis philosophe ni professeur ni spécialiste en sciences humaines, mais quand la démocratie est en « recul », je m’inquiète. J’espérais donc trouver dans votre texte des preuves de ce « recul » annoncé et également des solutions si ce « recul » est fondé. Je n’ai trouvé qu’une suite de contrevérités et d’approximations dogmatiques, et, plus grave encore, des insultes à ma nation et à mon peuple. Je peux réfuter chaque phrase de votre article, et je vais le faire ici à titre pédagogique mais aussi parce qu’un tel tombereau de mensonges et de diffamations me met hors de moi.

« Alors qu’il n’y a pas d’alternative au vivre-ensemble, l’air du temps est à la xénophobie. »

Vous posez d’emblée trois postulats erronés.

Le premier, c’est que le « vivre-ensemble » serait une valeur universelle positive, alors que ce n’est qu’une idéologie au demeurant très récente. Des milliers de peuples dans l’Histoire n’ont pas « vécu ensemble » avec d’autres, et ils ne s’en portaient que mieux, puisque leur cohabitation les amenaient plutôt à se faire la guerre.

Le second postulat c’est que nous n’aurions que le choix de « vivre ensemble ». Bien sûr que non ! Il y a une autre « alternative » : tout simplement de ne pas vivre ensemble. Pour ma part, par exemple, je ne supporte ni le rap ni le voile islamique. Pourquoi voudriez-vous m’imposer de « vivre ensemble » avec un clone de Diam’s ?

Le troisième postulat, c’est de considérer les gens qui ne veulent pas « vivre ensemble » comme « xénophobes ». Je prends donc, comme à mon habitude, mon petit Larousse et je lis : « xénophobe : qui manifeste de l’hostilité envers les étrangers ». Mais on peut parfaitement ne pas vouloir « vivre ensemble » avec telle ou telle personne ou tel ou tel groupe de personnes sans les considérer comme des ennemis, et même sans les considérer comme indignes de respect. Le mot « xénophobe » est donc déjà une manière de discréditer toute personne qui ne partagerait pas votre idéologie du « vivre ensemble ».

Trois contrevérités en une seule phrase, et une accusation erronée de « xénophobie », vous commencez fort ! Mais continuons.

« Les années 1930 sont-elles devant nous ? Malgré des acquis, comme les liens entre les responsables musulmans et les autorités locales, paradoxalement l’Europe prend une tournure xénophobe envers ses citoyens musulmans. »

Là encore, quels amalgames ! Que viennent faire « les années 1930 » là-dedans, sinon pour préparer à une « reductio ad hitlerum » ? Et quel est le rapport entre « xénophobie » et « citoyens musulmans » ? Il faudrait savoir si vous considérez vous-même ces « citoyens » comme étrangers (ce que le laisse penser le mot « xénophobie »), et évidemment ce serait alors contradictoire puisque par définition un citoyen fait partie de la cité et n’est donc pas étranger à celle-ci.

« Alors que tous les Européens ne confondent pas islam et fanatisme, l’opinion hostile aux musulmans se renforce. L’inconscient collectif en vient à considérer la figure du « musulman » comme étrangère. »

Autre confusion : « islam » et « musulmans ». Vous procédez par essentialisme, alors que vous savez tout comme moi que la plupart des musulmans de France ou dans le monde ne choisissent pas librement leur religion. Quant au « fanatisme », oui l’islam est fanatique de par ses fondements, le Coran et Mahomet, ce qui ne veut pas dire que les musulmans le soient en majorité, et heureusement.

« Dans quelle sorte de monde sinistre est-on en train de vouloir nous précipiter ? Interdire la construction de minarets en Suisse, lancer un débat en France sur l’identité nationale en visant l’islam, tout comme refuser de manière obsessionnelle l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, et faire la guerre avec cynisme à des populations musulmanes dans plusieurs pays de l’Orient, généralisent un amalgame fondé sur la haine de l’autre. »

C’est un peu fort de café de lire cela sous la plume d’une personne qui défend l’islam et les musulmans ! En effet, en terre d’islam, ce n’est pas seulement les clochers qu’on interdit, c’est les églises et même, parfois les cultes autres que l’islam. Alors laissez les Suisses tranquilles s’ils ne veulent pas voir de minarets que Monsieur Erdogan, Premier ministre turc, compare à des « baïonnettes » ! Cela explique d’ailleurs pourquoi les Européens ne veulent pas de la Turquie, sous régime islamiste, dans l’Union Européenne. Quant à notre « identité nationale », permettez-nous de la défendre en face d’un « islam » politique qui ne songe qu’à la détruire. Alors côté « amalgame fondé sur la haine de l’autre », balayez devant votre porte !

« Racisme d’un côté, réaction fanatique de l’autre mettent en danger l’avenir. »

Et voilà encore un grand mot lâché : « racisme » ! Depuis quand l’islam est une « race » ? Comment osez-vous insulter ainsi les Français qui ne font que défendre leur « identité nationale », ou les Suisses ou les Européens ?

« Les musulmans, diabolisés, sont assimilés à des extrémistes incapables de vivre avec les autres. Situation qui ressemble à l’atmosphère pré-fascisante du siècle dernier. »

Non, Monsieur Cherif, ce n’est pas exact. Peu de gens font cet amalgame entre « musulmans » ou « extrémistes », et ceux qui le font ne sont trompés que par ces « musulmans extrémistes » eux-mêmes. Ce n’est tout de même pas la faute des Français si nous voyons se développer dans nos villes des pratiques de gens « incapables de vivre avec les autres », et hélas de gens musulmans ! Cela n’a donc strictement rien à voir avec « l’atmosphère préfascisante du siècle dernier » ou les « années 1930 ». Et quand on lit l’antijudaïsme du Coran et de Mahomet, quand on voit comment sont traités les Juifs en terre d’islam, je vous demanderai d’avoir un peu plus de pudeur dans vos amalgames, fussent-ils totalement erronés.

« Les discours islamophobes, les actes de profanation des mosquées et des cimetières sont des signes avant-coureurs, tels qu’on a pu les voir dans les années 1930 dans l’Allemagne nazie. »

Là encore, quelle confusion ! Mais cela vous permet d’introduire le mot « islamophobie » et d’assimiler celle-ci à l’antisémitisme nazi. L’islamophobie est la crainte ou la critique de l’islam, cela n’a strictement aucun rapport avec l’anti-judaïsme des années 1930 qui s’en prenait aux Juifs en tant que peuple et ethnie, et non à leur religion réelle ou supposée. Ne mélangez pas tout ! Quant aux « profanations » dont vous parlez, elles sont tout à fait condamnables, mais nous avons dix ou cent fois plus de profanations de cimetières et lieux de cultes chrétiens, et nous ne hurlons pas à la « christianophobie » pour autant. Et on ne voit jamais de responsables musulmans s’indigner de ces profanations qui ne concernent pas les ressortissants de leur communauté. Etrange, non ?

« L’extrême droite européenne s’est construite depuis des décennies sur l’hostilité par rapport aux musulmans et ce mouvement est en train de déborder, pour faire diversion aux impasses morales et économiques. »

Vous connaissez bien mal cette « extrême droite » ! Elle est antisémite et xénophobe bien plus que « antimusulmane ». Et d’ailleurs nombre de ses leaders s’entendent fort bien avec les dictateurs des pays islamiques. Etrange, non ?

« Depuis de nombreuses années, je ne cesse d’appeler au dialogue et d’alerter sur les risques que des idéologues font courir au monde, avec l’invention d’un « nouvel ennemi » sous la figure du musulman stigmatisé. »

Ah la « stigmatisation » ! Encore un mot-valise cher aux idéologues du « vivre ensemble ». Ce ne sont pas les « musulmans » qui sont « stigmatisés », mais l’islam ou les pratiques que nous n’acceptons pas. Ce n’est donc pas une « stigmatisation » blâmable, mais notre strict droit à défendre notre culture, nos valeurs et nos lois. Cela s’appelle le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

« Pour ceux qui sont habités par l’ignorance, il est toujours plus facile de diaboliser les couches les plus vulnérables de la société, la nouvelle minorité dans la Cité et de refuser le dialogue que de faire face aux réalités. »

« Ignorance » ! Décidément, vous multipliez les insultes. En quoi serions-nous « habités par l’ignorance » ? Démontrez que ce que disent ceux que vous dénoncer serait faux, et donc qu’ils seraient « ignorants », ou alors ce n’est que la diffamation à leur encontre. De même pour « diaboliser », autre mot-valise. J’aurais apprécié qu’un philosophe comme vous ne tombe pas dans un tel catéchisme verbal, mais sans doute n’avez-vous pas d’autres arguments à nous opposer.

« Que ce soit les pseudos « nouveaux philosophes » pyromanes comme Bernard-Henri Lévy, André Glucksmann et Pascal Bruckner, ou les « théoriciens » de la politique américaine, comme Bernard Lewis, Samuel Huntington et Daniel Pipes, et autres politiciens comme Jean-François Copé et Éric Besson qui chassent sur le terrain proche des droites extrêmes ; tous participent à la construction de l’idée suicidaire d’ennemis supposés saper l’« identité » occidentale et alimentent les préjugés sous toutes ses formes contre les musulmans, sous couvert de défense des valeurs de la « République ».

Amusant de voir un nouveau philosophe comme vous traiter d’autres philosophes de « nouveaux philosophes », entre guillemets pour leur dénigrer ce titre. Mais qui êtes-vous pour parler ainsi ? Et pouvez-vous répondre à ces philosophes, ou à Huntington ou Copé, par des arguments au lieu de leur appliquer d’une « reductio ad lepenum » par l’expression « droites extrêmes » ? C’est quand même extraordinaire que vous ne procédiez que par amalgames fallacieux. Et en quoi est-ce blâmable de défendre l’« identité » occidentale ou française et la « République » et de dénoncer ce qui, dans l’islam, va à son encontre ? Où sont les « préjugés » dans tout cela ? Vous n’en citez pas un seul ! Tout simplement parce que ce ne sont pas des « préjugés », autre mot-valise cher aux partisans du « vivre ensemble » et qui fait passer leurs adversaires pour des gens peu intelligents. Bref, vous continuez à diffamer.

« La guerre intérieure contre les « mauvais Européens », extérieure contre « les autres » semble s’installer. Au lieu de s’occuper des grands problèmes liés au devenir de l’humanité, des agitateurs d’idées et des politiciens considèrent qu’à notre époque la question décisive, c’est de savoir si les filles musulmanes doivent ou non se mettre un foulard sur la tête ! »

Excusez-moi, Monsieur Mustapha Cherif, mais le « foulard », ce sont les militants de l’islam politique qui l’imposent partout où ils sévissent, en Europe comme en Turquie, en Algérie, en Iran ou en Arabie. Ce n’est pas « agiter des idées » que de combattre ce signe d’infériorisation de la femme, et c’est même un service que nos féministes rendent aux musulmanes en les libérant de la charia sexiste. Et là encore, laissez-nous définir notre « identité », qui ne passe ni par le voile islamique, ni par les prières dans la rue, ni par la halalisation de nos quartiers.

« Des questions marginales, comme le voile intégral rigoriste, qui méritent un traitement pédagogique sont montées en épingle de manière excessive. La diversion l’emporte sur la raison. »

Ah bon, la burka est « marginale », alors qu’elle se développe de plus en plus ? Ah bon, au nom du « vivre ensemble », nous devrions supporter ce talibanisme sur notre territoire ? Vous dites que nous devrions préférer un « traitement pédagogique » à une loi d’interdiction. Mais d’une part, c’est aux Français et à leurs représentants élus d’en décider, et leur opinion majoritaire et leurs décisions démocratiques sans appel s’impose à vous. Et ensuite, le « traitement pédagogique » est une vaste farce quand on veut l’appliquer à des fanatiques. Mais au fait, qu’ont fait jusqu’à présent vos amis du CFCM et de l’UOIF qui prônent eux aussi un « traitement pédagogique » contre la burka ? Je n’ai pas vu l’ombre du début du commencement d’une entreprise dans ce sens de leur part. Bien au contraire, les voiles intégraux se multiplient aux congrès des « musulmans de France » sans que les organisateurs trouvent à y redire. Et vous non plus.
 


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