@
concorde
Vous
dites « le christ » quand je dis « le prophète juif Jésus ».
Ceci explique sans doute notre impossibilité de nous comprendre. La
transformation de Jésus en christ, puis en Dieu, interdit aux chrétiens
d’analyser librement le contenu de son message et, par suite, de le faire
progresser. Pire : les chrétiens se sentant obligés de trouver parfaite la
parole du Dieu Jésus - pour eux votre citation « Errare humanum est » est ici déplacée - vont croire, surtout après l’adoption des deux Testaments
comme fondement de la nouvelle religion, que ce qu’il n’a pas rejeté ne devait
pas l’être. Ils se sont alors mis à chercher des « interprétations » justifiant
les pires massacres « voulus par Dieu » dans l’Ancien Testament. Ça
donne toujours, en 2010, les horribles fables criminogènes que les
théologiens d’AUJOURD’HUI continuent de transmettre aux générations futures
(dans la « Bible de Jérusalem annotée » par exemple) en se bouchant les
yeux et les oreilles pour ne pas voir et entendre les effets désastreux, MAIS
LOGIQUES, de leur folie confortablement assumée.
J’ai
trouvé dans les écrits bahaïs depuis 167 ans la condamnation générale de la
violence religieuse, pas de CETTE BASE THEOLOGIQUE de la violence. C’est le
maintien de cette base dans toutes les religions monothéistes, Foi bahaïe
comprise, qui conduit au calvaire
des bahaïs d’Iran. Les islamistes au Pouvoir en Iran la mettent en pratique
plus durement que d’autres mais, pas plus que leur prophète Mohamed ILS NE
L’ONT INVENTEE. Mohamed l’a seulement confirmée – comme Benoît XVI la confirme
aujourd’hui – et affirmée toujours valable POUR L’AVENIR, ce que, heureusement,
Benoît XVI ne fait pas. Sur ce point précis la seule différence entre le
prophète des musulmans et le pape actuel est là.