Si les ouvriers de GM en Alsace sont assez con pour croire un seul
instant que les engagements pris serons respectés, alors ils méritent ce qui va leur arriver. A ce jour aucun des engagements prix dans ses conditions par aucun employeur n’a été suivit d’un supposé sauvetage. Ils ont tous fini au chômage, alors reculer pour mieux sauter est ce la solution ?
Le problème de la non syndicalisation des Français n’est pas nouveau et il ne s’agit pas de confiance. Il est tous simplement question d’avoir un petit peu de conscience de classe et de savoir où l’on se situe dans ce monde.
Faire croire à un simple exécutant qu’il est un responsable ne sert que les intérêts de son employeur. Si en plus est sous payé et prêt à se prostituer pour un mini avantage c’est encore mieux.
Pourquoi croyez vous qu’il est intéressant d’octroyer des crédits facilement et avec un vague contrôle. La pub qui abêti le chaland et le conditionne pour qu’il s’endette, c’est aussi un moyen de pression sur la masse. Ainsi on tient par les couilles tous ce pauvres imbéciles qui on marché dans la combine qui au passage engraisse les prêteurs et les banques.
L’argument bateau du crétin patenté « il faut que je paye ma baraque ou ma bagnole » est tellement dérisoire qu’il en ferait presque rire. Depuis quand peut on raser un œuf ? Se rendent ils seulement compte du pouvoir qu’il représentent si ils se regroupent. Même pas.
Tellement annihilé par le petit écran. Submergé d’image de rêves inaccessibles mais tentateurs ils sont lobotomisés.
Le pire c’est qu’ils ne voient même pas le mépris des privilégiés. Ils s’imaginent être leurs égaux ou, suprême victoire parvenir à les rejoindre. Comme si cela en valait la peine.
Et le plus fort c’est qu’en plus ils votent pour se suicider à coup de banane. Ces pauvres travailleurs ont participé à leur sodomisation en fournissant leur accord.
Je suis un vieux syndicaliste blanchi sous le harnais. Mais celui qui me fera prendre des vessies pour des lanternes n’est pas de ce monde. Je ne suis pas allé bien loin en je ne m’en plaint pas. Mais une chose est sure, je n’ai jamais baissé culotte surtout pour une pièce de monnaie. Je refuse de m’abaisser à demander. Je n’ai jamais eu l’échine suffisamment souple ni l’esprit assez servile contrairement à beaucoup de gens que j’ai connu.
Je souris lorsque je vois ces « dirigeants » atterrés par les mouvements sociaux. La sueur de petit péteux au front lorsqu’ils sont pris à partie par les travailleurs ,trop rare, qui ont enfin ouvert les yeux.
Il existe certainement des « bons patrons ». Mais ce qui me gène c’est le mot « patron ». Dans certaine bouches c’est l’excellence dans d’autre c’est une insulte. Mais les excellents s’il sont rare ils ne sont jamais désintéressé.