À l’auteur :
Je pense que vous abordez, vous même, la symbolique dans un contexte très précis et semblez affolé par l’usage que j’en fais, et les conclusions que j’en tire !
J’ai du mal à voir dans quel sens vous attribuez un sens précis à ma façon de voir la symbolique..
Quant aux conclusions, je ne vois vraiment pas ce qui pourrait m’affoler, au contraire, on se rejoint sur énormément de choses : prédominance de l’avoir sur l’être, dictature des marchés et du quantitatif, infantilisation généralisée et même entropisation globale de la société, abus de la rationalité, etc.. Tous ces thèmes se retrouvent chez Guénon dans « La crise du monde moderne ».
C’est donc pas nouveau.
Parlez d’ésotérisme, simplement le nommer, revient à se discréditer. C’est ce qui est arrivé à Jung. J’ai donc évité cet écueil.
En est-ce un ? En tous cas Jung a eu ce courage. Il ne s’est pas posé la question du « qu’en dira-t-on ». Il savait pertinemment ce qu’il faisait. Mais il écrivait pour le futur. Avouer par exemple qu’il interroge l’oracle chinois du Yi-King et cela sans complexe, faut oser quand même.. Et loin d’être discrédité Jung a eu des disciples et l’école de Jung est très féconde et active..
Il n’était pas opportun de nommer Guénon !
Oui, pourquoi pas ? Je ne faisais qu’une suggestion.. Ca peut se discuter en effet..
Attention, vous m’accusez de n’être pas clair. Voudriez vous que j’aborde ce type de sujet avec le style du rapport administratif ou scientifique ? Traitant le thème de l’hystérocratie, évitez ce type de critique, je ne fais pas de la cuisine rapide, ni du maquillage...
Oui, je maintiens. Votre texte est vraiment pénible à lire. En plus il est long. Nous sommes déjà trois à vous critiquer sur ce point. Je suis bien persuadé que bon nombre d’internautes auront zappé avant la fin. Dommage que le style perturbe le fond, car le fond n’est pas trop mal. Encore une fois, je me sens assez d’accord avec vous. René Guénon dit quasi la même chose dans un style beaucoup plus clair. Sans doute cela est du à ce qu’il a une mentalité de scientifique alors que vous avez un tempérament littéraire. Ces gens là pondent souvent des textes qu’ils sont les seuls à comprendre..
Pour terminer, les jeunes ont des problèmes avec la philosophie, parce qu’ils n’aiment plus lire et qu’ils ont aussi une passivité contraire à la réflexion. Cependant ils ne sont pas les seuls ! C’est un phénomène de société...
Assez d’accord là-dessus à un bémol près.. c’est que précisément on leur fait étudier en terminale des auteurs à tendance littéraire qui se gaussent de mots et dont la clarté, l’intérêt et l’utilité n’est pas évident. Personnellement j’ai détesté tout ce qui m’a été enseigné en terminale. Je me suis formé tout seul avec des auteurs que j’ai choisi. Et qui avaient les idées claires. Et qui savaient les exprimer. Et qui parlaient de choses fondamentales. Bref, le contraire de ce que l’on étudie en terminale...