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Commentaire de sisyphe

sur Iran : appel de deux enfants pour sauver leur mère de la lapidation


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sisyphe sisyphe 22 juillet 2010 09:54

@ Colre 

Totalement hors sujet. 

C’est bien gentil d’essayer de venir à la rescousse de la très orientée Catherine Segurane, mais je parle, évidemment (comme tous ceux qui lisent l’auront compris), des articles sur AgoraVox, concernant les appels à l’abolition de la peine de mort, et à ceux qui y sont condamnés. 

Merci de votre passage (hors de propos). 

@ Armand 

Il ne faut pas venir jouer les naïfs. Je n’assimile certainement pas l’adultère à un crime ; je relève, simplement, les traitements fondamentalement différents réservés au principe même de la peine de mort, selon qu’elle soit appliquée dans certains pays ou dans d’autres. 

Outre le fait qu’on sait pertinemment qu’aux USA, certains éxécutés l’ont été alors qu’il n’y avait aucune preuve formelle de leur culpabilité, qu’en Chine, les motifs de condamnation sont au bon vouloir du pouvoir en place, et qu’en Arabie Saoudite (c’est bizarre, on n’en parle jamais, de l’Arabie Saoudite, on multiplie les articles sur l’Iran, mais l’Arabie Saoudite ; pfuit.... axiste pas.... serait-ce parce qu’elle est l’alliée des USA ?? Je n’ose le croire... smiley ) ; en Arabie Saoudite, donc ; 

L’Arabie saoudite a l’un des taux d’exécution les plus élevés au monde, tant dans l’absolu que par rapport à sa population. Contrairement à l’appel des Nations unies en faveur d’une réduction progressive du nombre de crimes passibles de la peine capitale. Résolution 32/61 adoptée le 8 décembre 1977 par l’Assemblée générale des Nations unies et résolution 1999/61 de la Commission des droits de l’homme des Nations unies., l’Arabie saoudite a étendu le champ d’application de ce châtiment à toute une série de crimes, notamment à des infractions n’entraînant pas mort d’homme comme l’apostasie. L’apostasie est le fait pour un individu de renier sa religion., le trafic de drogue, la sodomie et la « sorcellerie ». Les très nombreuses personnes exécutées chaque année, dans bien des cas pour des crimes n’ayant pas impliqué l’usage de la violence, sont mises à mort à l’issue de procès sommaires, sans avoir eu la possibilité de se défendre et sans avoir bénéficié d’une réelle protection contre les erreurs judiciaires.

Les hommes sont décapités en public et, selon certaines sources, les femmes sont soit passées par les armes soit décapitées, parfois en public. Le bourreau Said bin Abdullah bin Mabrouk al Bishi a expliqué ses méthodes :

« J’utilise une épée pour décapiter les hommes [...] et des armes à feu, plus précisément des pistolets, pour tuer les femmes. Je pense qu’on utilise les armes à feu pour épargner la femme, car être décapitée supposerait qu’elle se découvre la tête et montre son cou ainsi qu’une partie de son dos. Interview parue dans Al Madina al Munawwara, n° 8006, op. cit.. »

Les personnes mariées condamnées pour adultère peuvent être lapidées. Dans les affaires criminelles impliquant l’usage de la violence et considérées par les autorités comme très graves, il arrive que le supplicié soit ensuite crucifié.

Je parle donc de la peine de mort en général, et des articles qu’on trouve sur AVox, curieusement orientés vers, toujours les mêmes cibles... 

Tu n’avais pas remarqué, peut-être ? 

 smiley 


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