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Commentaire de Thierry Meyer

sur Notre monde change, mais pas nous.


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Thierry Meyer (---.---.56.26) 9 octobre 2005 06:16

Bonjour Thierry, bonjour colza.

Évidemment, ce n’est pas moi qui vais vous contredire à propos de la fin de notre civilisation. Maintenant, qu’en sera-t-il de l’Humanité ? Comme colza le fait remarquer, il existe des scénarii dans lesquels le réchauffement n’a plus besoin de notre présence pour s’alimenter, comme se fut le cas pour l’extermination massive du Permien, où plus de 95% des espèces ont disparues (les dinosaures, à côté, c’était de la rigolade !).

Ceci dit, je ne comprends pas qu’une personne seine d’esprit puisse envisager sereinement la fin de notre espèce, sauf si ce n’est qu’une vue de l’esprit. Je suppose donc, Thierry, que vos propos ne sont qu’intellectuels, et que vous devez espérer, comme nous tous, que les problèmes n’arriveront que "plus tard".

Malheureusement, quand je croise les 2 informations suivantes, dégradation exponentielle de notre qualité de vie[1] et sauvagerie humaine[2], j’ai déjà quelques inquiétudes sur la qualité de mes années de fin de vie. Alors, quand je dois parler d’avenir avec mes enfants, j’ai du mal à les regarder en face.

[1] Je ne parle bien évidemment pas de notre pouvoir d’achat, mais de l’état de notre planète. Quand, en 2002, le président d’une des 5 plus grandes nations ose dire à la face du monde, "Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. La nature, mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer et nous refusons de l’admettre. L’humanité souffre. Elle souffre de mal-développement, au Nord comme au Sud, et nous sommes indifférents. La Terre et l’humanité sont en péril et nous en sommes tous responsable.", j’estime que mon avenir n’est pas aussi beau que souhaite me le faire croire les publicistes.

[2] Il n’y a pas besoin d’être très âgé pour avoir en mémoire des scènes de massacre, et, quel que soit le continent, il est clair que la violence apparaît dès que les sociétés n’arrivent plus à assurer la cohésion sociale. Étant donné que nos problèmes se nourrissent du fondement même nos civilisations actuelles, à savoir une course effrénée à la consommation, chaque jour qui passe rend plus difficile la cohérence du système.


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