L’agnosticisme sépare
Croyance et Connaissance et qui donc évolue non pas dans le champ d’une quelconque
croyance mais dans de celui de la Connaissance : s’intéressant plus au
fait que la véracité, ou le concept à géométrie variable voir aléatoire de Vérité
quant à tel ou tel postulat, croyance, etc…relèvent de l’Inconnu ou de l’Inconnaissable.
Sur la notion de
cause première : elle est avant tout nécessaire dans un paradigme qui se
fonde sur la logique aristotélicienne qui est un système fondé sur la relation
de cause à effet, et d’identité : où sont mis en relief dichotomie et
exclusion : contrairement à d’autres systèmes ou paradigmes qui eux se
fondent sur la corrélation : plus intéressés par le sens des relations et
interrelations : échappant et à la syllogistique et à la simple relation
cause-effet.
C’est pour cela,
que ces autres systèmes ou paradigmes préfèreront généralement ne pas concevoir
ni début, ni fin, voir même aucune finalité, de même qu’un Temps cyclique et
non linéaire…
De toute manière,
si l’on conçoit qu’il y a une cause première à l’Univers : un moment, il
nous faudra alors considérer que cette cause elle-même première pourrait avoir
une cause : et arrivé à ce point, s’intéressant à ,même si hautement théorique
voir spéculative, l’échelle de Kardashev :
nous pouvons considérer le moment où des civilisations (typeVI et VII) ont
atteint un tel degré technologique qu’elles sont comme capables non seulement d’échapper
à leur univers, d’évoluer dans des univers multiples pour au final être
capable de produire des univers et donc d’en être la cause première…considérant
ces hypothèses : la notion même de cause première revient à se
torturer ad aeternam : cela n’implique
pas que la recherche de la Connaissance soit futile : non, mais il faut
savoir la détacher de la Croyance : et donc en rester à trouver ce qu’elle
est ou serait le point de départ de notre univers sans ignorer qu’elle-même pourrait
n’être qu’un élément dans un ensemble d’interrelations la dépassant et non pas
le SEUL et UNIQUE élément.
Quelque chose commence. Il y a
quelque chose avant que ça commence. Il y a quelque chose avant que ne commence
ce qui n’a pas encore commencé. C’est. Ce n’est. Il y a quelque chose avant le
néant. Il y a quelque chose avant que ne commence ce néant dans le néant.
Tchouang-Tseu