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Commentaire de danielle bleitrach

sur La rupture des relations Venezuela-Colombie dans le contexte geostratégique mondial


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danielle bleitrach danielle bleitrach 23 juillet 2010 19:41

Moscou dénonce le bouclier antimissile américain, article du Figaro du 27 janvier 2007, un article parmi d’autres et j’ai pris exprès celui du Figaro qui n’a rien d’e l’organe du gauchisme.

Il y a des centaines voir plus d’articles en particulier de l’agence ria novosti qui dénoncent ces missiles qui sont inhopérants pour la Corée voir l’iran qui n’ont pas de fusée ayant une telle portée mais en revanche sont très ma vécues par les Russes. Mais sans doute les Russes ne savent pas ce qu’est « un missile d’interception » qui est censé intercepter une fusée inexistante...

 EST-CE la vieille hantise russe de la forteresse assiégée qui ressort ? Depuis que les Etats-Unis ont officiellement demandé dimanche dernier à la République tchèque et à la Pologne de servir de bases européennes à un projet de bouclier antimissile américain censé arrêter d’éventuels missiles iraniens, la Russie ne cesse de s’émouvoir. Lundi, le général Vladimir Popovkine, commandant des forces spatiales russes, a fait état d’une « menace évidente pour la Russie ». Jeudi, le ministre de la Défense russe Sergueï Ivanov s’est étonné à son tour du choix de l’Europe centrale pour le déploiement d’un éventuel bouclier, « car ni les missiles nord-coréens ni les missiles iraniens ne peuvent atteindre cette région ». « Nous avons donc une question, a dit Ivanov. Quelle sera la cible de ce système antimissile ? ».
Cela fait cinq ans que les Américains sont en négociation avec Prague et Varsovie. Washington, qui dispose déjà d’un dispositif antimissile comprenant un centre de commandement dans le Colorado et deux sites d’interception en Californie et en Alaska, pour se prémunir contre la Corée du Nord, souhaiterait déployer d’ici 2011 dix intercepteurs de missiles en Pologne et un radar en République tchèque pour parer à une éventuelle attaque de l’Iran.
Le site tchèque pourrait se situer sur le terrain militaire de Jince au sud-ouest de Prague, tandis que quatre sites possibles ont été cités pour la Pologne, près de Rzeszow (sud-est), Lublin (est), Olsztyn (nord-est) et Gdynia (nord). Le premier ministre tchèque Mirek Topolanek semble favorable au projet, qui, dit-il, « renforce non seulement la sécurité de la République tchèque mais aussi celle de ses alliés ». L’enthousiasme paraît plus mitigé en Pologne. Échaudés par le coût politique de leur engagement en Irak, les décideurs à Varsovie veulent monnayer prudemment leur soutien. Condamnés à gouverner avec des populistes qui demandent le retrait des troupes polonaises d’Irak, les frères Kaczynski sont en terrain miné. « Pas question de faire les mêmes erreurs que lors de notre engagement dans le conflit irakien, où l’on n’a pas négocié de contrepartie », note l’ancien ministre de la Défense Stanislaw Koziej, remarquant que la future base pourrait être la cible d’attaques terroristes. Plusieurs conditions sont donc posées par Varsovie, qui souhaite notamment que la base reste sous juridiction polonaise. Les présidents Vaclav Klaus et Lech Kaczynski doivent se rencontrer pour discuter du projet. Le chef de l’État tchèque a également prévu de voir Vladimir Poutine en avril pour le rassurer.
Position ambiguë
C’est ce qu’a tenté de faire hier le général Henry A. Obering, responsable du programme antimissile américain, affirmant que ce plan « ne déstabiliserait nullement l’équilibre des forces », vu l’insignifiance du bouclier par rapport aux capacités russes. Certains experts européens font toutefois remarquer que l’extension du projet antimissile risque de braquer la Russie sans améliorer sensiblement la capacité américaine d’interception. « Les militaires américains disposent déjà de stations radar en Norvège, au Groenland et au Royaume-Uni », indique le chercheur français Bruno Gruselle. « Les radars polonais ou tchèques n’ajouteront rien », confirme l’expert britannique Andrew Brookes, déplorant que les États-Unis ne tiennent pas compte des « sensibilités russes » alors que « si on veut surveiller l’Iran, on a besoin de la Russie ». Les Russes souhaiteraient être associés en matière de bouclier antimissile, insiste-t-il. Une hypothèse qui n’enchante pas Washington, peu convaincu par la position ambiguë de Moscou sur l’Iran. Il est vrai que la Russie joue un jeu pour le moins complexe. Exemple : hier, une filiale de Gazprom a annoncé un projet de construction d’une raffinerie en Arménie, afin d’y traiter du pétrole iranien. « Cette raffinerie arménienne pourrait être utile à l’Iran en cas d’opération militaire des Etats-Unis contre Téhéran », car Washington n’oserait pas s’en prendre à une installation côté arménien, a spéculé le quotidien russe Kommersant.

 

 


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