Merci à l’auteur de cet article nuancé et fort bien documenté.
Je conteste la notion
d’islamophobie. Il ne s’agit pas ici d’une
peur pathologique, mais d’un
refus politique de s’accommoder de pratiques et de valeurs oppressives, restreignant la liberté des êtres humains et les enfermant dans des carcans.
Hélas oui, la gauche dans notre pays a fait le « petit bras » sur ces questions, confondant tout dans une sorte d’angélisme de fait démoniaque (dans ses conséquences) et d’antisarkozysme un peu vain puisque ne s’accompagnant pas de vraies propositions alternatives.
Elle n’a pas été aux avant-postes du combat pour la laïcité, l’humanisme (qui intègre au premier plan l’égalité des hommes et des femmes), la lutte contre toutes les oppressions et pour les libertés dans le cadre d’un socle culturel partagé, qu’elle s’est refusé à définir car « ce serait raciste et discriminant ». Du coup, elle cautionne des pratiques oppressives et ne permet pas de poser les questions nécessaires en matière d’intégration.
Il est évident que si la critique vient des pays dominés par l’Islam, elle aura un poids plus important, et nous devrons être là, sans état d’âme, pour les soutenir.