Exemple de l’impérialisme économique musulman, extrait d’un article de
http://www.usinenouvelle.com/article/les-fonds-souverains-restent-groupes.162074
. Le P-DG de Total, Christophe de Margerie, vise même l’entrée de deux autres fonds pour atteindre 10 % du capital, et a déclaré être en contact avec des pays du Golfe pour ce faire. Un ratio dont EADS, groupe aéronautique civil et militaire stratégique, n’est pas loin : la banque publique russe VTB en a acquis 5 %, tandis que le fonds de l’Emirat de Dubaï (Investment Corporation of Dubai) en a pris 3,12%. Autres fleurons de l’industrie française concernés : Vivendi (3 % détenus par le fonds d’Abu Dhabi, Adia) ou encore Vinci (3,5 % du capital détenu par des fonds).
Le bureau d’ingénierie électrique Cegelec, ancienne filiale d’Alcatel et 25 000 salariés dans une trentaine de pays au compteur, est quant à lui tombé dans l’escarcelle du fonds d’investissement Qatari Diar en juin 2008, propriété du fonds souverain du Qatar, Qatar Investment. Un destin similaire à celui de Suez Environnement, qui a accueilli les fonds qataris Qatari Diar, Barwa et QInvest à hauteur de 2,98% de son capital en novembre 2008. Même Areva, en mal de capitaux propres, est tenté par les fonds souverains du Moyen-Orient .
Outre-Rhin, la famille royale d’Abou Dhabi (Emirats arabes unis) a confirmé voici quelques jours s’intéresser au constructeur allemand en difficultés Opel, filiale de General Motors. L’émirat d’Abou Dhabi a déjà pris récemment une participation de 9,1% dans le constructeur allemand Daimler