Vous avez raison : il n’ y a jamais eu l’embryon d’une alternative anti-libérale de la gauche pour un raison simple qui est que l’anti-libéralisme est soit totalitaire soit ultra-capitaliste. Le libéralisme est à réinventer dans un lutte contre l’ultra-capitalisme et en dehors d’une perspective révolutionnaire nécessairement totalitaire. Il ne reste qu’une alternative sociale-démocrate adaptée à notre temps pour tenter par les luttes sociales et la démocragie d’imposer des règles sociales-libérales anti-ultracapitalistes.
SR dans sa région mène une politique extrêmement rigoureuse pour l’environnement (y compris contre la FDSEA), la formation des jeunes et des moins jeunes, la lutte contre les discriminations hommes/femmes et le refus des emplois précaires en subordonnant l’octroi des subventions à un cahier des charges drastique qu’aucun autre président de région socialiste n’a pour le moment eu le courage d’assumer.
Cela commence à se savoir y compris par J. Bové.
Donc il n’ y a rien d’étonnant à ces ralliements sauf pour qui vit dans un autre monde et ne sait rien, non pas seulement des propos de SR, mais de sa ligne politique concrète dans sa région qui ne lui vaut pas que des amis dans son camps et dans celui de la droite.
L’antilibéralisme pseudo revoltionnaire de la gauche n’est qu’un défouloir rhétorique sans perspective politique réelle. Démonstration vient d’en être fait à propos d’une impossible candidature unique des anti-libéraux.
A chacun d’en tirer la leçon comme vient de le faire J. Bové