PETITES PRECISIONS POUR MIEUX COMPRENDRE
tout s’est joué dans les années 70
* arrêt de la convertibilité de la monnaie en or
* interdiction faite aux états d’emprunter de l’argent à leurs banques nationales
les obligeant à emprunter aux banques privées ( Pompidou Rotschild pour mémoire )
* réunion des banquiers privés à Bâle en Suisse et mise en place du ratio de solvabilité de 8%
* premier budget français voté en déficit en 1974 et depuis lors le capital emprunté n’a été remboursé que par un nouvel emprunt pour arriver à un cumul actuel de 1500 milliards €
Pour bien comprendre toute l’interactivité de ces quatre éléments il faut se pencher plus particulièrement sur les décisions dites de Bâle I et la mise en place du ratio de 8%
Avec ce ratio de 8% les pratiques frauduleuses des banques ont pu etre légalisées .
En effet cela a permis aux banques de prêter 12,5 fois plus d’argent qu’elles n’en possédaient
( 8 X 12,5 =100 )
Les banques ont donc fabriqué de l’argent à partir de rien ( ex nihilo )
Avec cet argent crée facilement,en dehors de toute épargne ,les gouvernements ont pu voter des budgets en déficit ne craignant pas de manquer d’argent.
Nos gouvernements successifs nous ont vanté les mérites des déficits pour créer de la croissance.( il devait déja y avoir des fuites dans le système car avec 3%de déficits annuels ,nous arrivions péniblement à 2% de croissance )
Ce qui ne manque pas de piquant aujourd’hui ,ces mêmes politiciens corrompus nous disent qu’il va nous falloir de la croissance pour rembourser les déficits,
Mais le système est encore plus pourri que vous ne pouvez l’imaginer .Les banquiers ont eu une autre réunion en Suisse dans les années 90 ( Bâle II ) qui a laissé libre cours à leur créativité débordante
Afin de pouvoir prêter plus il fallait deux conditions ; premièrement baisser les taux d’intérêts
( les taux passèrent progressivement de 10-12% à 3 - 4 % pour inciter le consommateur à emprunter)
et deuxièmement avoir plus de fonds propres pour prêter plus ,alors,ils ont imaginé trois solutions du même tonneau , tout aussi diabolique que la création d’argent à partir de rien :
*compter une partie de l’argent des déposants dans leurs fonds propres
*arranger les règles comptables(par exemple comptabiliser des actifs pourris au prix d’achat et non au prix du marché )
*et créer des titres hybrides pour faciliter les échanges inter bancaires ( les titres hybrides sont un mélange de vrai capital et de dette ,oui la dette que nous avons envers les banques quand nous avons fait un emprunt ,ils se sont mis à compter l’argent que nous n’avions encore pas remboursé )
Tout cela fait dire aux économistes avertis que le vrai ratio de solvabilité des banques se situe à plus ou moins 3% ce qui en clair veut dire que les banques ont prêté non plus 12,5 fois ce qu’elles possèdent mais 33 fois ( ce qui serait aussi à mettre en relation avec l’or physique qui serait vendu au moins 40 fois en or papier )
Autant dire que nous sommes sur une drôle de pétaudière
Pour bien comprendre tout ce fonctionnement il nous faut encore décortiquer le principe de la création monétaire à partir de rien..
L’argent que nous empruntons à moins de 5ans se fait avec nos dépôts, et le reste est crée.
Quand nous remboursons nos emprunts la partie capital est détruite par la banque ,elle ne peut pas réintégrer dans ses comptes le capital fictif la banque ne vit qu’avec les intérêts( 33 fois 3% elle nous prête en fait son ’argent à 99% !!!!!!!!! )
Par contre l’argent fictif qu’elle a prêté elle se doit de le comptabiliser en perte réelle dans ses comptes si nous faisons défaut sur nos remboursements
Et donc pour finir si nous considérons que les banques n’ont que 3% de vrais fonds propres ,il ne suffit que 3% des sommes prêtées qui ne soient pas remboursées pour ne plus avoir de fonds propres
Les dernières mesures en faveur des banques qui ont fait grimper leurs titres en bourse c’est le fait qu’elles peuvent compter dans leurs fonds propres les participations croisées qu’elles ont les unes avec les autres .Ce qui a fait dire à un éditorialiste « que nous étions au bord du gouffre et que nous avons fait un grand pas en avant »
Ben oui, avec ce calcul si une banque fait défaut elle contamine les autres encore plus facilement,mais en fait leurs fonds propres réels sont tellement minces qu’elles se raccrochent à toutes les solutions immédiates possibles
C’est aussi le cas de certaines banques Espagnoles qui ont compté en fonds propres l’argent prêté par le gouvernement
Oui, oui ,une pétaudière diabolique je vous dis
02/08 21:55 - celuiquichaussedu48
Je propose de saboter le systèle banquaire informatique, pour justement revenir à un modèle (...)
30/07 08:34 - Ziberal
Bonjour M. Zen Content que vous ayez mon texte, et bien malheureux qu’il n’ait pas (...)
30/07 00:58 - Hermes
Ce que vous proposez c’est une guerre électronique. A terme, les menaces et les (...)
29/07 12:10 - non667
conclusion :exiger de tout les partis qu’ils se positionnent par rapport à ce problème , (...)
29/07 11:24 - armand
29/07 11:23 - armand
Article qui pose le problème mais qui fait l’impasse contre l’un des principaux (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération