Au fil des ans, de politique de droite en politique de gauche, la
mission de la Police a été pervertie pour la muter, d’une main,
en auxiliaire fiscale de compensation des cadeaux fiscaux
(dernier en date : le bouclier fiscal) et, de l’autre main, une répression
outrancière relevant du trouble obsessionnel compulsif.
Les deux mains s’associant dans un terrorisme d’état que
n’auraient pas renié quelques dictatures passées et présentes.
Cette perversion va jusqu’à inverser - comme toute perversion - le
droit le plus élémentaire à commencer par la présomption d’innocence
puisque tout individu est désormais suspect d’être coupable par
sa seule existence ici et maintenant. Dès lors, le citoyen lambda est
réduit à l’état de proie blessée, isolée du troupeau par une meute de
prédateurs usant et abusant de son impunité et immunité pour donner
libre cours à leurs névroses sociopathes.
De là à ce que certains « troublés » relevant de la psychiatrie
choisissent la police pour défouler leur névroses…
Depuis qu’il est « aux affaires », N.Sarkozy s’est employé à
récupérer, manœuvrer et manipuler des épi-phénomènes pour opposer police
et citoyens par un déni systématique et méthodique des droits de
l’Homme au point ou nous en sommes aujourd’hui que cette police
n’est plus qu’un outil inquisitorial de broyage du peuple.
La répression suscitant la révolte, les évènements de Grenoble -
comme de nombreux précédents - sont la conséquence aussi logique
qu’inéluctable de cette politique. C’est la déstabilisation de la
société qui est en marche par la volonté d’un homme qui n’hésitera
pas à mettre la France à feux et à sang pour des motifs que seule sa
perversion narcissique obsessionnelle justifie.
Pour mémoire, la famille Sarkozy n’a pas fuit la Hongrie alliée des
nazis mais elle a fuit devant les russes. Révélateur d’un orientation
politique non ? Les chiens font pas des chats.