« ... en dehors d’une perspective révolutionnaire nécessairement totalitaire. Il ne reste qu’une alternative sociale-démocrate... »
Voici une thématique intéressante. Mais l’auteur de cet article a également fait remarquer précédemment que, dans la France actuelle, on peut assimiler à du prolétariat au moins 95% de la population :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=16585
Ce qui ne paraît pas absurde, si on regarde de près les revenus des gens et la manière dont les inégalités se sont creusées. Combien de couples peuvent s’acheter un deux pièces un peu spacieux et avec un confort acceptable ? Et qui participe vraiment à un quelconque exercice du pouvoir, à un partage des bénéfices du travail ?
Dans ce cas : a) il faut dresser un constat de l’échec historique de la sociale-démocratie ; b) une révolution, de nos jours, n’aurait rien à voir avec ce qui s’est produit en 1917 ou dans les années 1940.
Vous ne pouvez pas écarter un nouveau système social par l’échec d’une révolution ou d’un mouvement historique. Spartacus a échoué, mais l’esclavage a malgré tout fini par disparaître. La féodalité aussi a écrasé un certain nombre de révolutions bourgeoises, etc...