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Commentaire de Catherine Segurane

sur Le viol est un crime signé


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Catherine Segurane Catherine Segurane 30 juillet 2010 06:26

Pigripi :


Quelqu’un peut me dire où en est l’enquête sur le viol de Marie-Ange ? Ca ferait avancer le débat, si on souhaite qu’il y en ait un.
_____

Elle a abouti à des non-lieux ; d’après ce que je comprends de la vidéo de Marie-Neige, les violeurs présumés ont pu présenter des alibis.

D’où ma tirade, dans mon article, sur les témoignages d’ alibis qui ne peuvent prévaloir sur les preuves matérielles (ADN).

A la base, c’est la même bande qui harcèle Marie-Neige depuis des années, donc il est bien facile de savoir avec quel ADN comparer.

Cela dit, si Marie-Neige s’est lavée trop tôt et a fait disparaitre sperme, salive, etc ..., cela excuse peut-être l’échec de l’enquête ; c’est pourquoi j’ai expressément réservé ce cas précis, dont j’ignore s’il s’est produit.

Hormis ce cas précis, je ne vois rien qui puisse expliquer l’échec de l’enquête, sauf des erreurs humaines.

Traiter Marie-Neige d’affabulatrice est parfaitement gratuit. Cela fait des années qu’elle dénonce cette situation. D’ailleurs, à ma connaissance, le viol n’est pas mis en doute par les autorités, mais les violeurs présumés ont pu produire des alibis (qui auraient mérité, comme le dit mon article, d’être davantage questionnés).

Marie-Neige n’a pas été mise en gdv pour dénonciation calomnieuse ou chose de ce genre, mais pour propos racistes (motif totalement distinct, donc) sur accusations gratuites d’une famille voisine à qui, après trois nuits de tapage nocturne, elle a demandé d’ « arrêter de faire la bamboula » ; le mot « bamboula » n’a pas plus.

Durant cette gdv, Marie-Neige se plaint d’avoir été gravement maltraitée et notamment privée d’eau ; si elle exagère, il appartient au commissariat de le dire ; Enquête et Debat, qui a fait un dossier sur le sujet, a voulu avoir le point de vue du commissariat et n’a pas obtenu de réponse. Donc, moi, si le commissariat n’a rien à répondre, je m’en tiens à la version de Marie-Neige.

Il semble bien que nous soyons dans un cas où les pouvoirs publics, impuissants devant des bandes ou non désireux de les affronter, aient décidé de leur sacrifier leur victime.

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