une partie de la réponse tient probablement au fait qu’aujourd’hui les rédactions ne sont plus dirigées par des journalistes mais par des commerciaux.
Qui, pour « ratisser large », considèrent qu’il faut continuellement abaisser le niveau.
On a des instructions telles que « pas plus de 3000 caractères », « 15 mots par phrase », « grandes photos », enfoncer le clou sur la polémique et le sensationnel.
Eviter les sujets trop sociaux, trop politiques, trop gauchistes : ca n’intéresse pas le lecteur.
Parce que ces gens croient que les lecteurs sont des cons. Mais nous, sur le terrain, on sent bien qu’il y a une petite partie des lecteurs (de plus en plus petite) qui nous dit qu’on fait souvent de la m...
Enfin, pour ce qui est du niveau des médias belges par rapport aux médias français, ’jai deux remarques :
- les journaux belges sont très peu politisés, comme la population belge en général. Ca peut passer pour une lacune.
- Mais la liberté d’expression est bien plus importante en belgique qu’en france : quand sarko a été élu j’ai décidé de passer la frontière, et j’ai pu par exemple écrire dans la presse nationale belge que sarko était un populiste, ce qu’aucun média français dit « de référence » n’a fait pour ne pas froisser le nabot à talonnettes.
Pour résumer : je suis bien mieux à travailler dans la presse belge.
Le quotidien dans lequel je travaille n’est pas mieux que ce qu’on trouve en belgique aujourd’hui , mais ’jarrive à y dire ce que je veux, dans un certains cadre quand même.
Le travail de journliste, je le fais dans les médias alternatifs et sur mon blog !
Enfin, à part medium 4 you, je ne vois pas ’autre plate forme dans le même style en belgique.